| Définition
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Il y a une relation étroite entre les types d'écriture et les types de langues, entre un type de culture (le développement économique) et un type d'écriture ; les Phéniciens et les Grecs sont des marchands, des marins, des voyageurs, des commerçants dans tout l'Orient.
- Il y a des systèmes où l'unité graphique est identique à l'unité du signe : chaque signe graphique coïncide avec un signe de la langue ; ni manque, ni excès. L’unité graphique est le mot. Le seul exemple parfait est le chinois.
-Il y a des systèmes ou l'unité graphique est inférieure à l’unité linguistique. L'unité graphique est une partie du signe par exemple, la syllabe). Dans cette catégorie entrent généralement les systèmes pratiqués aujourd'hui. Ces écritures supposent un procès capital : la décomposition de l’unité de langue, donc la possibilité de considérer la langue comme forme, comme indépendante de ce qu'elle communique.
Il faut d'abord prendre conscience de l'énoncé comme tel : c'est là, pour nous, peut-être le point le plus difficile, le moins reconnu encore. Il faut que le locuteur ait conscience qu'il a formé une phrase, qu'il l'objective, qu'il la détache du message qu'elle porte et qu’il entreprenne d'en reconnaitre et d'en isoler les mots.
La segmentation en syllabes se retrouve dans trois systèmes linguistiques différents :
1) le sumérien ;
2) l'akkadien (langue sémitique) :
3) les langues indo-européennes comme le grec cypriote ou le vieux perse (l’iranien).
Les systèmes syllabaires sont tous, et dès le début, des systèmes hybrides, puisqu'ils gardent des attaches avec deux autres types de représentation graphique :
-écriture de mots (voir le principe du système chinois). (D.L. p. 107)
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