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 DéfinitionDiscipline
Crisecrise économique
crise sociale
crise de l'Ancien Régime
Sociologie
Histoire
Economie
Crise (Philosophie)Tandis que le conflit intrapsychique désigne une dimension constante et diachronique du développement
la crise est ponctuelle et localisée : c’est un changement décisif
un moment aigu de déséquilibre. La notion est donc liée à celles de la continuité ou de la discontinuité du développement
et à la validation même du contenu des stades. C‘est ainsi qu'on parle de crise de personnalité (H. Wallon à 3 ans….) humaine
le transitionnel
entre rupture et suture
ouvre un nouveau domaine à la clinique et à la psychothérapie : R. Kaés estime que penser la crise
c'est mentaliser une rupture. E. Jalley.
Histoire
Croissance économiqueLa croissance économique signifie une variation quantitative positive sur deux ou plusieurs périodes de l'indicateur macroéconomique PIB
elle ne doit pas être confondue avec le développement qui peut être mesuré par plusieurs paramètres comme l'indice de développement humain IDH. Pour F. Perroux 1903-1987
la croissance est également distinguée du progrès économique et du développement économique qui englobe et soutient la croissance . Les économistes sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à définir la croissance par l’augmentation en longue période de la production par tête. Les origines de la croissance remontent à la révolution industrielle. Pour P. Bairoch 1930-1999
la révolution industrielle est la seconde rupture décisive de l’histoire de l’humanité
la première étant la révolution néolithique qui a instauré l’agriculture.
Au sens restrictif du terme
c’est la variation constamment positive du PNB en volume par tête
sur une longue période. Ce deuxième sens peut conduire à la confusion entre croissance et développement. Pour éviter cela
certains auteurs ramènent donc le concept de croissance au sens d’augmentation physique de la production à court
moyen ou long terme
par opposition au développement qui relève plutôt du qualitatif. plusieurs auteurs qui ont développé le concept et ont traité ses nouvelles composantes
c'est sous la plume de Paul Romer
Robert Lucas
Philippe Aghion et d'autres que la croissance ne dépend plus du capital et du travail
mais prend en considération tout l'environnement de l'entreprise qui favorise une croissance autocentrée. On parle ici de la croissance endogène qui met en évidence les externalités positives suite aux investissements des firmes
Indique la variation positive de production (biens et services) dans une économie durant une période précise. Pratiquement
le produit intérieur brut (PIB) est l’indicateur qui est le pus employé pour mesurer cette variation. La croissance économique est définie par des économistes comme suit : Selon François Perroux (1961)
elle est définie comme étant : « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension
pour une nation
le produit intérieur brut net en termes réels » (p.26). Quant à S. Kuznets (1967)
elle est prise pour : « une hausse de long terme de la capacité d’un pays à offrir à sa population une gamme élargie de biens économiques » (p.27).
Sociologie
Histoire
Economie
Géographie
Droit
Démographie
Sciences politiques
Philosophie
Psychologie
CultureLe concept de culture fait partie des notions les plus utilisées en sociologie. Normalement
on peut présumer que la culture équivaut à des choses supérieures de l'esprit telles que l'art
la littérature
la musique et la peinture. Cependant
dans la perspective du sociologue
cela va au-delà de ces activités. La culture fait référence aux modes de vie des membres de la société ou des groupes au sein d'une société. Cela comprend comment ils s'habillent
leurs coutumes matrimoniales
leur langue et leur vie de famille
leurs habitudes de travail
leurs cérémonies religieuses et leurs loisirs (Giddens
2005). La sociologie culturelle est l'un des principaux domaines majeurs et les plus populaires de l’American Sociological Association. La sociologie de la culture s'est développée à partir de l'intersection entre la sociologie
telle que façonnée par les premiers théoriciens comme Marx
Durkheim et Weber
et avec la spécialisation croissante de l'anthropologie où les chercheurs ouvrent la voie de l'approche ethnographique pour déployer et examiner différentes diversité de cultures à travers le monde. (Macionis et Gerber
2010). La culture peut être distinguée conceptuellement de la société
mais il existe des liens très étroits entre ces notions. Une société est un système d'interrelations qui relie les individus entre eux. Toutes les sociétés sont unies par le fait que leurs membres sont organisés en relations sociales structurées selon une culture unique. Aucune culture ne peut exister sans sociétés. Mais également
aucune société ne peut exister sans culture. Sans culture
nous ne serions pas du tout «humains»
au sens où nous entendons habituellement ce terme. Nous n'aurions pas de langage pour nous exprimer
pas de sens de la conscience de soi
et notre capacité de penser ou de raisonner serait sévèrement limitée (Giddens
2005;Itulua-Abumere
2013). Éléments de culture - Symboles: les symboles sont les illustrations utilisées pour représenter une signification particulière de quelque chose que les personnes qui partagent la même culture peuvent facilement reconnaître (Lawley
1994) - Langue: Un système de symboles qui permet aux gens de communiquer entre eux (Swartz
1997) - Valeurs: principes de désirabilité
de bonté
de beauté et bien d'autres choses définis par la culture et qui servent de lignes directrices générales pour la vie sociale (Griswold
2004) - Croyances: certains mots que les gens tiennent pour vrais (Swidler
1986) - Normes: règles et attentes par lesquelles une société dirige la conduite de ses membres. Les deux types de normes sont les mœurs et les traditions. Les mœurs sont des normes largement observées et qui ont une grande signification morale. Les folkways sont des normes pour les interactions routinières et occasionnelles (Corchia
2010 cité dans Wikipedia
2013) Diversité culturelle Les croyances culturelles sont l'une des choses qui diffèrent selon les cultures. Cependant
ce sont d'autres choses qui diffèrent selon les cultures. La diversité des comportements et des pratiques humains est également remarquable. Les formes de comportement acceptables varient considérablement d'une culture à l'autre et contrastent souvent considérablement avec ce que les gens des sociétés occidentales considèrent comme «normal». Par exemple
en Occident moderne
nous considérons que les enfants âgés de douze ou treize ans sont trop jeunes pour se marier. Mais dans certaines cultures
les mariages et arrangés entre enfants de cet âge sont une évidence. Les juifs ne mangent pas de porc
tandis que les hindous mangent du porc mais évitent le bœuf.La culture joue un rôle important dans la perpétuation des valeurs et des normes d'une société; cependant
il offre également d'importantes opportunités de débrouillardise et de changement. Sous-cultures et contre-cultures les groupes qui rejettent largement les valeurs et les normes largement répandues de la société peuvent promouvoir des opinions qui présentent des alternatives à la culture dominante. Mouvements sociaux ou groupes de personnes partageant des les modes de vie sont de puissantes forces de changement au sein des sociétés. De cette manière
les sous-cultures permettent aux gens de s'exprimer librement et d'agir selon leurs opinions
leurs espoirs et leurs croyances. (Giddens
2005) Chaque culture a ses propres modèles de comportement
qui semblent étrangers aux personnes d'autres origines culturelles. Lorsque vous voyagez dans un pays différent
vous ressentez généralement des sensations et des sentiments différents
car la plupart de ce que vous voyez
entendez et même mangez peut être très différent de ce que vous faites dans votre propre pays. Un aspect de votre style de vie quotidien que vous tenez inconsciemment pour acquis dans votre propre culture peut ne pas faire partie de la vie quotidienne dans d'autres parties du monde. Même dans les pays qui partagent la même langue
les habitudes
coutumes et comportements quotidiens peuvent être très différents. L'expression choc culturel est appropriée. Parfois
les gens se sentent désorientés lorsqu'ils s'imprègnent d'une nouvelle culture. En effet
ils ont perdu les points de référence familiers qui les aident à comprendre le monde qui les entoure et n'ont pas encore appris à naviguer dans la nouvelle culture. (Giddens
2005).
A mesure qu’il devient capable d’opérations intellectuelles plus complexes
(l’être humain) est intégré à la culture qui l’environne. J’appelle culture le milieu humain
tout ce qui
par-delà l’accomplissement des fonctions biologiques
donne à la vie et à l’activité humaines forme
sens et contenu. La culture est inhérente à la société des hommes
quel que soit le niveau de civilisation. Elle consiste en une foule de notions et de prescriptions
aussi en des interdits spécifiques ; ce qu’une culture interdit la caractérise au moins autant que ce qu’elle prescrit. Le monde animal ne connaît pas de prohibition. Or ce phénomène humain
la culture
est un phénomène entièrement symbolique. La culture se définit comme un ensemble très complexe de représentations
organisées par un code de relations et de valeurs : traditions
religion
lois
politique
éthique
arts
tout cela dont l’homme
où qu’il naisse
sera imprégné dans sa conscience la plus profonde et qui dirigera son comportement dans toutes les formes de son activité
qu’est-ce donc sinon un univers de symboles intégrés en une structure spécifique et que le langage manifeste et transmet ? Par la langue
l’homme assimile la culture
la perpétue ou la transforme. Or comme chaque langue
chaque culture met en œuvre un appareil spécifique de symboles en lequel s’identifie chaque société. La diversité des langues
la diversité des cultures
leurs changements
font apparaître la nature conventionnelle du symbolisme qui les articule. C’est en définitive le symbole qui noue ce lien vivant entre l’homme
la langue et la culture. (P.L.G. t.1. p. 30)
le terme « culture »
si large dans sa signification
recouvre plusieurs traits constitutifs et signifiants qui distinguent et qui orientent la composante unique de chaque individu ou société ou groupe social selon le temps et l'espace social : un individu = une culture / un groupe social = une culture. Les traits de la culture ou ce que Amine MAALOUF nomme les « gènes de l'âme » énoncent les sens qui traduisent l’existence de l’être humain
sa façon d’être et aussi son développement. Parmi les traits de la culture
nous trouvons le partage du même système de valeurs avec autrui. Ce système se manifeste en raison de conformités liées au genre
aux origines
à la langue
aux traditions
aux croyances religieuses ou morales
à la nation
au mode de vie
à la classe
à l’art
aux coutumes
aux mœurs
etc. Selon Viviane Obaton
la culture est considérée comme étant un processus d’amélioration qui soutient l’évolution de certaines facultés de l’esprit humain : elle est «considérée (…) comme un acte personnel d’accomplissement
d’instruction
d’apprentissage et de raffinement ». Selon Baptiste Fuchs
représente une sorte de langage
de communication
d’interface entre l’intérieur et l’extérieur d’un être humain
entre ce qui est intime (privé
personnel
individuel) et extime (apparent
introjectif).
Sociologie
Histoire
Sciences du langage
Anthropologie
Sciences politiques
DépendanceDéfinition 1: état d'un X subordonné à l'existence ou l'influence d'un Y. Si X est une chose
Y est aussi une chose. Si X est un humain
Y peut être un autre humain ou un groupe d'humains
une substance toxicomanogène (drogue
tabac

alcool) ou une habitude pernicieuse (jeu).

Définition 2: « La dépendance est une relation trinitaire : deux partenaires et un objet »


qu’il propose de nommer « le dépendant »
« le pourvoyeur »
et « l’objet de pourvoyance » Et « il sera toujours instructif de se poser les trois questions : « Qui est dépendant ? De qui ? Et de quoi ? ». Albert Memmi
La dépendance. Esquisse d’un portrait du dépendant. Paris
Gallimard
1979. Cité par Maurice Aymard dans: Dépendance(s): circulation et usages d'un mot entre l'histoire et les sciences sociales. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques
40
2007.
la BNF identifie les sous-catégories de dépendance alimentaire (cf. aliments
approvisionnement)
bio-logique et physique (cf. dépendance
physiologie)
linguistique (cf. grammaire de dépendance)
psychologique et politique. Mais pas l’histoire
et pas davantage l’économie
malgré la théorie de la dépendance (point de passage obligé des analyses du développement inégal dans les années soixante-soixantedix)
et alors que dans les différentes encyclopédies de sciences sociales
elle est la seule à faire l’objet d’une entrée spécifique (Encyclopedia of Sociology
Macmillan

1992).

Formalisation récente de la « path dependency » (dépendance temporelle)


inspirée de l’exemple des systèmes techniques et fondée sur l’analyse comparée des coûts de transaction.

Wikipedia distingue ainsi dépendance en architecture


en géographie
en informatique (« le fait d’avoir besoin d’un logiciel donné pour en utiliser un autre
ou le fait que la valeur de X influe sur le comportement de Y »)
en toxicologie (de laquelle est rapprochée la dépendance sexuelle ou celle à internet)
en psychologie (dépendance affective) et enfin en microbiologie (« terme équivalent à système poison-antidote
ou à système de mort programmée
ou à système de post segregational killing
pour désigner des éléments identifiés sur des plasmides à faible nombre de copies »).
Du sens général à la conception de l'histoire: Les exemples donnés par Memmi dans la première partie de son livre permettent de noter d’indiscutables convergences avec les intérêts de l’histoire sociale récente. Couples sociaux : « colonisateur-colonisé
homme-femme
blanc-noir
maître-domestique ». Rapports amoureux et rapports parents-enfants. Pratiques magiques et rituels de possession et d’exorcisme. Consommations
comme celles du tabac ou de l’alcool conçues comme étant des « comportements collectifs régis par des valeurs ». Figures féminines qui peuplent notre imaginaire collectif
de la patrie et de notre sainte mère l’Église à l’Université comme alma mater. Ou
de même
figures de la maison et de la famille
messianismes
etc. Autant de thèmes qui ont retenu
au cours de ces dernières décennies l’attention des historiens
et pour l’analyse desquels ils ont retrouvé sur leur route
dans plus d’un cas sinon dans tous
le terme de dépendance. Celui-ci leur est apparu le plus adéquat – car moins réducteur et plus riche de significations que celui de domination – pour décrire des systèmes de relations interpersonnelles hiérarchisées et de représentations de ces relations.
À la question : qui est dépendant ? Je suis convaincu
qu’on doit répondre “tout le monde”. Chacun à sa manière
certes
inégalement
relativement à un ou plusieurs objets
d’une manière dynamique et variable selon les conjonctures. Mais ce portrait de l’homme dépendant qui est ici esquissé
pourrait être
judicieusement retouché selon les cas
celui de n’importe qui. L’homme dépendant
enfin
est encore l’une des figures les plus courantes et les plus indiscutables de l’universelle humanité ; au même titre que celle de l’homme dominant ou celle de l’homme dominé. Et souvent
c’est la même
vue sous un autre éclairage
car si les hommes se dominent fréquemment les uns les autres
ils ont au moins autant besoin les uns des autres. Cité par Maurice Aymard dans: Dépendance(s): circulation et usages d'un mot entre l'histoire et les sciences sociales. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques
Si l'on compare domination et dépendance
ce qui les différencie l’emporte sur ce qui les rapproche : en un mot
le dépendant consent plus ou moins à son aliénation
le dominé
non. On peut
être à la fois dépendant et dominé
mais cette coïncidence n’est ni automatique ni nécessaire. La dépendance ne se confond pas avec la sujétion.
Pour la majorité sinon la totalité d’entre nous
ce qui nous attire et retient notre attention dans les relations ou situations de dépendance
se situe sur un double registre. Le premier est le fait qu’elles viennent enrichir et diversifier une lecture qui se voulait « objective » des hiérarchies sociales tant en termes d’ordres qu’en termes de classe : les premiers privilégiaient la naissance
les fonctions exercées
les positions acquises et transmises
les seconds mobilisaient au contraire un éventail de plus en plus large d’indicateurs statistiques : propriété du sol
niveau des revenus
valeur des dots et des patrimoines
niveau culturel
professions exercées

etc.

Le second correspond moins au modèle proposé par Marc Bloch pour la société féodale


où la dépendance constituait le cœur du système
qu’à leur caractère au contraire à la fois non institutionnel ou faiblement institutionnalisé : l’important est que
même si ces relations et ces situations ont une origine institutionnelle
l’institution ne suffit pas à les expliquer. Et le fait que profondément acceptées
intériorisées
recherchées même
elles fonctionnent comme des modèles qui assurent leur propre reproduction et leur résistance au temps. Elles peuvent se mettre en place indépendamment de toute institution. Et il ne suffit pas d’abolir les institutions et les normes qui avaient pu leur servir de cadre ou de soutien pour les faire disparaître : elles se perpétuent pendant des générations
et continuent à servir de référence pour la majorité des acteurs. Une permanence que ne suffisent pas à expliquer les causes économiques
sociales ou culturelles le plus souvent invoquées.
rapport de l'histoire aux autres sciences sociales : le mot avait l’avantage d’être dans l’air du temps
et largement utilisé dans les autres sciences sociales. Les historiens pouvaient ainsi emprunter avec le mot toute une série de valences plus ou moins métaphoriques. Mais
il faut le reconnaître aussi
ils n’ont pas cherché à y mettre de l’ordre
soit pour maintenir au mot de dépendance son statut de terme de leur langue savante
soit pour filtrer les usages des autres sciences sociales qu’ils pouvaient ou souhaitaient reprendre à leur compte.
En linguistique
le terme est en général au pluriel et est usité dans le domaine de la syntaxe. Tesnière
spécialiste de langues slaves (russe
slovène)
a naturellement conçu une théorie de la syntaxe «verbocentrique». En effet
dans certaines langues slaves (p. ex. tchèque)
il ne peut pratiquement pas y avoir de phrases nominales obtenues autrement que par élision. Le verbe est
dans la proposition
le suzerain de toutes les autres parties du discours. L'ensemble de ces catégories subit des relations d'ordre suzerain - vassal / dominant - dominé / père - fils
... L'ensemble de ces relations au sein d'une proposition crée une structure arborescente. Tesnière lui donne le nom de «stemma». En France
Paul Garde
linguiste slavisant
utilise les structures de dépendances dans ses travaux de syntaxe du russe. Jean Fourquet
germaniste
collègue et ami de Tesnière
avait adopté les positions de Tesnière pour la réalisation de sa "grammaire de l'allemand". Vladimír Šmilauer (1895 – 1983)
professeur à l'Université de Prague et contemporain de Lucien Tesnière
publie en 1947 la « Novočeská skladba » (la syntaxe du tchèque contemporain)
puis en 1955 le manuel d’analyse afférent qui offre une représentation graphique des structures qui allie simultanément l’ordre structural et l’ordre linéaire. C’est l’un des représentants de la seconde génération de l’école de Prague
Petr Sgall
qui en assure la calculabilité (Description Générative Fonctionnelle). Cette description peut être caractérisée par 4 traits fondamentaux (génératif
dépendanciel
fonctionnel et stratificationnel). L'arbre de dépendances permet de définir deux arrangements: - structural: rapport de suzeraineté - vassalité des noeuds pères et fils (la vassalité d'un noeud est liée à sa facultativité par rapport au noeud dominant) - linéaire: répondant à la division actuelle et à l'arrangement des éléments dans la phrase suivant le dynamisme communicatif.
Tesnière par exemple tentera de supprimer cette hétérogénéité: pour lui l'opposition du sujet et du prédicat ne se justifie que du point de vue "logique"
point de vue qui n'est pas recevable en linguistique. Dans toute fonction il verra donc une complémentation
ou encore
si l'on convient de dire que le complément "dépend" du complété
une relation de dépendance
Sociologie
Histoire
Economie
Sciences du langage
DéveloppementEn économie
le développement doit être distingué de la croissance
il désigne un changement des structures de l'économie et de la société
c'est à dire une amélioration qualitative et durable d'une économie et de son fonctionnement. De la même façon que la croissance économique
le développement économique accepte d'être mesuré sur la base de plusieurs indicateurs tel que l'indice de développement humain
IDH qui prend en considération plusieurs variables comme l'éducation
la santé
etc. et qui vise comme objectif le bien être social. Enfin
pour assurer la durabilité de ce développement (développement durable)
on doit prendre en considération la question de l'environnement et préserver les ressources des génération futures tout en répondant aux besoins du présent.
Sociologie
Histoire
Economie
Démographie
Sciences politiques
Psychologie
Entrepreneur impOn parle également de l'économie lato sensu comme de la situation économique d'un pays ou d’une zone
c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle.
être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent être soit positives
si elles apportent un plus aux agents économiques
ou négatives
dans le cas contraire.
Le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent être soit positives
Le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent . être soit positives
dans le cas contraire.être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne
Histoire
Globasation financièreLa globalisation est un mot d'origine anglicisme qui veut dire mondialisation. Le terme comme son nom l'indique signifie global et qui concerne la sphère marchande
investissements en portefeuille
investissements directs à l'étranger et flux des capitaux. La globalisation marchande résulte de la généralisation d'un système de libre échange et d'ouverture au commerce international. L’idée de globalisation sous-entend que le marché mondial constitue un tout
ce qui n’est possible que si les différentes réglementations tenant à l’existence des États-nations sont fortement atténuées. Globalisation et déréglementation sont donc étroitement liées. Aujourd'hui
la globalisation est un concept qui est lié à l'interconnexion des marchés financiers et des différentes places financières dans le monde. La financiarisation n'aurait pu exister sans le processus de globalisation financière impulsé par le fonds monétaire international. L'interdépendance des marchés financiers grâce au mouvement général de la déréglementation financière des années qui a donné accès à une grande liberté des capitaux.
Histoire
Economie
Droit
Sciences politiques
HistoireHistoire
Droit
Isugam imnzaisugam imnza gan tagrumma n warratn
anẓatn
iɣmisn
tibrbac
anṭṛa (timatarin) d tiyyaḍ nna zrin kra n wuggidn ur isuln g umaḍal-a. iɣbula imnza da ttajjant imẓlay n imzruy ad fkin turdiwin
nzɣn (ḍin-d) imsgra (tifawin) izdin d izmaz imzrayn. tusɣa d udaddi n uɣbalu
n umgay (amara) d umnaḍ nnes gant tamntilt tasarut g tirzi n wanẓatn d usfsi nnsn.
Histoire
Iɣbula imnzaisugam imnza gan tagrumma n warratn
anẓatn
iɣmisn
tibrbac
anṭṛa (timatarin) d tiyyaḍ nna zrin kra n wuggidn ur isuln g umaḍal-a. iɣbula imnza da ttajjant imẓlay n imzruy ad fkin turdiwin
nzɣn (ḍin-d) imsgra (tifawin) izdin d izmaz imzrayn. tusɣa d udaddi n uɣbalu
n umgay (amara) d umnaḍ nnes gant tamntilt tasarut g tirzi n wanẓatn d usfsi nnsn.
Histoire
La jeunesseLa définition du terme jeune est une tâche complexe
d’autant plus qu’il n’existe aucun consensus international sur le terme (Unesco 2010). En réalité
sa définition dépend de plusieurs facteurs culturels
économiques et politiques
ce qui explique les disparités flagrantes de la détermination de l’âge de jeunesse dans les différentes régions et au sein d’un même pays (Unesco 2010). Etymologiquement
le mot jeunesse vient du latin juvenis qui signifie : qui n’est pas avancé en âge. Toutefois
la période de la jeunesse ne se réduit pas à une notion biologique ni démographique
mais dépend de la construction sociale de chaque société. En revanche et d’un point de vue analytique
la jeunesse est considérée comme un processus de transition progressive vers la vie adulte qui dépend des facteurs socio-économiques
qui le détermine
plutôt que d’un intervalle d’âge. Parmi les particularités de la période de la jeunesse
c’est qu’elle constitue une sorte de frontière entre l’adolescence et la vie adulte
ce qui provoque une sorte de dualité quand il s’agit du traitement des caractéristiques des jeunes
on parle du jeune-adolescent d’une part et du jeune-adulte d’une autre part (James MASY 2008). Malgré cette reconnaissance universelle admettant que la jeunesse constitue la période de vie entre l’enfance et l’âge adulte
la délimitation temporelle de cette période en pratique entraine une grande polémique. La flexibilité de la notion de la jeunesse s’impose (UNESCO 2010)
en effet cela dépend du contexte dans lequel on l’utilise puisqu’en réalité
les jeunes ne constituent pas une classe démographique homogène
en fait l’intervalle qui encadre la période de la jeunesse est fonction de l’objet d’étude
du contexte de l’analyse et des politiques qu’on cherche à mobiliser. La jeunesse sur le plan juridique et légal : Au niveau légal
on utilise le terme majeur mineur plutôt que la terminologie enfants
adolescent
adulte jeune (James MASY 2008)
or les périodes de transitions d’âge dans les sciences juridiques sont souvent liées à la capacité d’exercice des droits civiques et sociales sans l’aide des tuteurs
mais cela dépend encore de la nature de droit
sa finalité et du genre du sujet. D’une manière générale
l’âge de la pleine capacité civile varie entre 18 et 21 ans. Dans le cadre des lois on utilise aussi les intervalles progressifs d’âge de la maturité et de la capacité de prise des décisions
par exemple l’âge de la maturité sexuelle qui est de 15 ans chez la majorité des états européens
alors que l’âge d’acquisition du droit de vote s’élève généralement à 18 ans. La jeunesse en sociologie : les chercheurs en sociologie se réfèrent souvent aux travaux sur le cycle de vie pour déterminer la période de la jeunesse
en mettant en évidence quatre phases : 1) la fin des études
2) l’insertion professionnelle
3) l’indépendance résidentielle
4) la vie en couple et la constitution d’une famille. Les chercheurs en sociologie parlent également de l’opposition jeune/adulte contre l’opposition jeune/vieux. Le premier duel reflète une trajectoire biographique alors que le deuxième correspond à un enjeu de pouvoir. Dans toute société
la jeunesse correspond à l’autonomie et à l’indépendance
elle fait toujours penser aux notions de l’activité
du dynamisme
de l’apprentissage et de la préparation aux responsabilités de la vie adulte mais aussi à un manque de sagesse
d’expérience
à une vulnérabilité sociale et économique
et à une grande exposition à la manipulation comportementale et idéologique. La jeunesse en économie : selon cette dimension
la jeunesse est déterminée par les mécanismes d’insertion socioprofessionnelle. La période de transition vers la vie adulte est déterminée par les trajectoires de passage entre formation et marché de travail et fait appel aux notions d’autonomie et d’indépendance financière
et de statut résidentiel
dans cette optique
la jeunesse constitue une frontière entre formation et activité/chômage. Or la période dépend des choix individuels au niveau de la durée de formation
le domaine de celle-ci
et de la difficulté d’intégration au marché de travail. Cela fait que l’intervalle d’âge qui définit la jeunesse est très sensible aux mutations sur le marché de travail ainsi qu’aux systèmes d’enseignement. Talcott Parsons a déjà souligné que le prolongement de la période de scolarisation retarde l’autonomie puisque l’étudiant reste sous l’autorité de ces professeurs
ainsi il ne bénéficie pas de l’indépendance financière ce qui prolonge la période de transition vers la vie adulte. Olivier Galland 1996 rejoigne ce point de vue en affirmant le rallongement de la période de la jeunesse récemment impliqué par l’expansion de la période d’enseignement et les difficultés d’insertion professionnelle. La jeunesse en démographie : sur le plan démographique
on parle de tranche d’âge qui constitue la pyramide d’une population
c'est-à-dire que la jeunesse est déterminée par un intervalle d’âge et constitue un poids démographique. Dimension institutionnelle: au niveau institutionnel
la détermination de la jeunesse dépend des orientations politiques
ceci revient à dire que l’intervalle qui encadre la période de la jeunesse dépend du ciblage des politiques menées. Selon les Nations Unies
la jeunesse comprend les personnes âgées entre 15 et 24 ans inclus. Au sein du Commonwealth
la jeunesse regroupe les personnes dont les âges se situent entre 15 et 29 ans. Pour l’Union Africaine (UA) et la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
est jeune celui dont l’âge est compris entre 15 et 35 ans. En revanche
plusieurs auteurs critiquent la délimitation de la jeunesse dans un intervalle d’âge rigide
on peut citer dans ce sens Pierre Bourdieu qui a critiqué le fait de limiter la jeunesse par un intervalle d’âge prédéfini
et insiste sur le caractère individuel et personnalisé des trajectoires de vie
ce qui se traduit par une hétérogénéité des intervalles d’âge de la catégorie des jeunes. Mais les considérations scientifiques et pratiques
impliquent une définition pertinente de la période de la jeunesse
en déterminant un intervalle d’âge bien précis pour distinguer les jeunes. En pratique
ceci facilite l’unification des contextes de recherches
et permet d’effectuer des comparaisons de l’état des lieux des jeunes dans différents pays ainsi que de suivre l’évolution de la situation des jeunes dans un même pays. Dans ce sens
on recourt récemment aux standards des Nations Unies définissant les jeunes comme l’ensemble des individus âgés de 15 à 24 ans. Selon cette détermination
le départ de la trajectoire de jeunesse coïncide avec la réalisation de l’adultère sexuelle et prend fin avec la fin des études universitaires
ce qui est logique et pratique.
Sociologie
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Sciences de l'éducation
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Sciences politiques
Etudes environnementales
Philosophie
Psychologie
La monnaieLa monnaie La monnaie peut être défini sous ses formes ou ses fonctions. Elle est en effet une unité de compte ou de mesure qui sert pour détenir une comptabilité en une monnaie unique d'un pays ou d'une zone monétaire
c'est aussi un moyen de paiement qui permet de rembourser les dettes et facilité les transactions
elle sert aussi comme réserve de valeur. L'évolution historique de la monnaie après une période marquée par l'économie du troc où les biens sont échangés contre les biens
ce qui présentait un certain nombre de limites et d'inconvénients pour le commerce entre échangistes
l'homme à crée d'abord un moyen pour faciliter l'échange qui constituait la première forme de la monnaie appelée la monnaie marchande coquillage
café
caco
etc.
et au fil du temps
il a commencé à utiliser des métaux pour rendre l'échange plus facile
en inventant des pièces métalliques de cuivre
argent et en or . De là vient la fameuse loi de Gresham qui dit que la mauvaise monnaie chasse la bonne
c'est à dire que les gens gardent chez eux les pièces en or et mettent en circulation que les pièces en argent. Les orfèvres qui gagnaient la confiance des gens commençaient à recevoir les dépôts en or et en métaux précieux des déposants en contrepartie d'un reçu nominatif qui sera accepter par la suite chez les autres orfèvres et même dans les autres villes
et utilisé aussi comme moyen de paiement ou de remboursement ce qui donne naissance à la monnaie fiduciaire qui repose sur la confiance des agents et enfin la monnaie scripturale.
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Le capital immatérielLe capital immatériel représente l'ensemble des actifs d'une entreprise ou d'une organisation qui ne sont ni matériels
ni financiers. Ils ne sont pas lisibles sur le bilan de l'entreprise
mais ont un rôle important et primordial dans la création de la valeur. C'est un concept apparu la première fois en Suède au début des années 1990 qui englobe tout ce qui n'a pas d'existence physique y compris la recherche et l'innovation au sein de l'entreprise. L'utilisation du terme immatériel est une manière de s'opposer au terme matériel
alors que le terme incorporel fait référence à la terminologie comptable pour désigner les immobilisations incorporelles dans les classes de l'actif. Le Capital Immatériel se présente sous la forme de trois catégories d’actifs: Le Capital Humain
Tout ce qui est dans la tête des collaborateurs (expérience
formation
capacité de direction
relations interpersonnelles
motivation
valeurs
mythe fondateur
etc.) Le Capital Structurel
Tout ce qui reste dans l’entreprise à la fin de la journée (la gouvernance
les processus
les outils & méthodes
les rituels
la propriété intellectuelle
la communication interne
l’organisation
etc.) Le Capital Relationnel
Tout ce qui relie l’entreprise à son environnement (les relations avec les actionnaires
les partenaires
les clients
les fournisseurs
la société
la marque
la marque employeur
etc.) Aujourd'hui
on prend en considération dans le capital immatériel d'autres indicateurs comme le climat des affaires dans un pays donné
la stabilité politique
la bonne gouvernance
les institutions
le capital naturel qui regroupe la qualité du climat
l'air des ressources naturelles tels que l'eau ou l'implantation géographique. Selon la récente étude publiée par l'OCDE
d'ici 50 ans
les principaux moteurs de la croissance mondiale seront l'innovation et l'investissement dans les compétences. Etablir un diagnostic de l'état du capital immatériel du Maroc a donc tout son sens
pour permettre dès aujourd'hui au pays de mettre en œuvre les conditions nécessaires à la croissance de demain. Selon les estimations de la Banque mondiale
le capital immatériel du Maroc a augmenté de près de 82% entre 2000 et 2013
une augmentation annuelle de 4
7% par an
rapport Standard Newswire. Sa part dans la richesse nationale est passée de 72
8% en 2000 à 75
7% en 2013
une période caractérisée par d'importantes réformes au Maroc et un investissement dynamique
qui n'a pas manqué de consolider la part du capital produit de la richesse nationale
poursuit la même source. Le rapport de la Banque mondiale intitulé Où est la richesse des nations a déduit que dans les pays développés
le capital immatériel est comprise entre 66 et 80% de la richesse du pays. Le capital immatériel du Maroc représente 78% de la richesse totale
alors que l'Algérie voisine de par exemple
était 18%.
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Etudes environnementales
Le commerceLe commerce ou l'activité commerciale est l'opération d'acheter et revendre sans transformation dans le but de réaliser un profit. Il existe plusieurs types du commerce
tels que le commerce de détail qui traite pratiquement avec les particuliers et les ménages
le commerce du gros destiné pour les grossistes dans le but de la redistributions sur les différents points de vente
et on peut parler du commerce intégré à un niveau beaucoup plus large où un groupe d'entreprises ou une chaîne s'occupe de toutes les opérations en amant et en aval
c'est à dire l'achat directement chez les producteurs et la revente aux particuliers.
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