Définition
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Représentation de l’énoncé dans l’écriture : en grec, dès les premiers dialectes notés, les parties de l'énoncé sont en relation étroite ; il y a des articulations de caractère phonétique (phénomène du sandhi qui affecte l'initiale ou la finale de certains mots). La continuité d'un discours articulé et les modifications qui se produisent entre la fin et le début d’un signe, cela va de pair. Le flux de la parole est en quelque sorte matérialisé.
La parole primaire est un flux de mots, un continu. La parole secondaire (l'écriture) est aussi en maint cas un continu (les textes épigraphiques se présentent sans séparation de mots). Elle peut être aussi affectée de séparations. La ponctuation est l'expression en langage secondaire des divisions et intonations syntaxiques du langage primaire : fin d'énoncé. (D.L. p. 110)
Le problème est double : celui de la conversion du discours en forme linguistique (il faut ramener l'énoncé à ses parties constituantes et reconnaitre qu'il y a un nombre de signes limité) et celui de l'écriture comme système formel. Le procédé de formalisation permet de détacher la langue de son utilisation. (D.L. p. 111)
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