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ListeHistoire

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CapitalSociologie
Histoire
Economie
Droit
Démographie
Sciences politiques
Philosophie
Psychologie
Ce terme a été utilisé par différentes disciplines allant de la philosophie à l'économie en passant par la sociologie. Étymologiquement provient du mot grecque caput: la tête. Au sens courant le capital désigne des biens accumulés par un individu ou une entreprise et qui entrent dans le patrimoine (logement
actions
machines…).

En économie
c’est un stock d’actifs générateur de flux de revenus. En sociologie
Karl Marx essaye d'expliquer un phénomène social de la lutte des classes où le capital constitue l'élément fondamental dans tout mode de production capitaliste caractérisé par l'exploitation du prolétariat par la bourgeoisie. Il distingue trois formes principales du capital : le capital argent(A)
le capital marchandise (M) et le capital productif (P). La société capitaliste se structure donc autour de ceux qui possèdent le capital et ceux qui ne possèdent que leur force de travail. Pierre Bourdieu élargit la notion de capital à un ensemble de ressources utilisables et mobilisables par un individu du fait de sa position dans l’espace social. Il distingue plusieurs formes du capital : le capital économique
le capital culturel
le capital social et le capital symbolique. L’espace social se structure donc de manière pluridimensionnelle car un individu peut avoir des dotations en capital différentes : par exemple
un comédien peut être fortement doté en capital culturel et faiblement doté en capital économique. L’analyse des réseaux sociaux fait aussi une part importante à la notion de capital social comme ressource mobilisable
mais à travers les liens tissés par le réseau. Par exemple
l’obtention d’un emploi peut s’expliquer par l’utilisation des relations mobilisées à travers le réseau (le patron d’un ami de la boulangère d’un client chômeur lui propose un emploi).
Le terme capital est polysémique. En fonction de son contexte d’utilisation
il est doté de significations différentes. – au sens juridique et comptable
le capital est le capital social de l’entreprise qui figure à l’actif de son bilan ; – pour un individu le capital est un ensemble d’actifs réels et financiers qui sont sources de revenu (intérêt
profit
dividende
loyer). Il est alors synonyme de patrimoine et celui-ci peut être élargi au capital humain ; – dans la Comptabilité nationale
le capital est un stock de biens durables qui résulte des flux successifs d’investissement
mais aussi du déclassement d’une partie de ce stock du fait de l’usure et de l’obsolescence. Dans le langage courant
le capital est impro- Dans le langage courant
le capital est impro- Dans le langage improprement réduit à des actifs financiers voire à des liquidités (en ce sens
on parlera d’un individu qui dispose de capitaux abondants pour désigner un agent économique qui a la possibilité de réaliser des placements importants). ➪ Ne pas confondre avec l’utilisation du concept de Ne pas confondre avec capital en sociologie (par exemple le concept de capital social chez P. Bourdieu ou J. Coleman) et avec le capital social en économie.
Le capital est l'une des notions de l'économie politique spécifiquement avec Adam Smith mais on le trouve dans d'autres branches des sciences économiques telles que: le finance
la comptabilité
la sociologie et la philosophie. Il se définit comme un ensemble de biens matériels et monétaires issues du travail qui peuvent être amasser avec le temps et avoir la capacité de produire de nouveaux revenus. Selon Karl Marx
il existe deux classes sociales opposées
à savoir :

1. les bourgeois comme catégorie sociale ayant les moyens de production ;

2. les prolétaires (travailleurs) une autre catégorie qui travaillent pour pouvoir subvenir à leurs besoins (manger
dormir
se loger
etc).

Selon la théorie de Pierre Bourdieu
il existe quatre capitaux :

1. le capital économique ;

2. le capital culturel ;

3. le capital social ;

4. le capital symbolique.
ChômageSociologie
Histoire
Economie
Démographie
Sciences politiques
Philosophie
Psychologie
Le chômage fait référence à toute personne sans emploi et qui est toujours à sa recherche
le terme comme on le connaît actuellement s'est développé au fur et à mesure après la révolution industrielle où le système de production a changé. Le chômage est à la fois un phénomène économique
social et politique puisqu'il a une relation directe et étroite avec la consommation
le niveau de vie
la pauvreté et les inégalités ce qui demande l'intervention des pouvoirs publics et privés pour la mise en place des politiques efficaces pour réduire le chômage et créer de l'emploi.

un chômeur est une personne sans emploi qui est à la recherche de du travail
on peut le classer ici dans la population active. Le chômage prend plusieurs formes
on cite ici à titre d'exemple le chômage de très courte durée qui est de moins d'un mois
et celui de longue durée de douze moi ou plus. Au Maroc
le haut commissariat au plan a définit le chômage comme toute personne âgée de 15 ans et plus
qui n'a pas une activité professionnelle et qui est à la recherche de l'emploi. L'évolution du chômage entre deux périodes ou entre plusieurs périodes nous donne une idée générale sur la tendance du marché de l'emploi
cette variation qui est en générale négative qui représente le taux de chômage est mesuré selon l'institut national de la statistique et des études économiques en France comme étant le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs)
d'où on peut calculer le taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe
par région
par nationalité
par niveau de diplôme
etc. pour le bureau international de travail
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est la proportion du nombre de chômeurs au sens du BIT dans la population active au sens du BIT. Pour donner un exemple concret avec des chiffres et des statistiques
pour le cas du Maroc
Entre le deuxième trimestre de l’année 2016 et la même période de 2017
l’économie marocaine a créé 74.000 postes d’emploi
12.000 en milieu urbain et 62.000 en milieu rural
contre une perte de 26.000 une année auparavant. L’agriculture
forêt et pêche a créé 52.000 emplois
les services 19.000
les BTP 7.000 alors que le secteur de l’ industrie y compris l'artisanat en a perdu 4.000. Avec un accroissement de la population active de 107.000 personnes
le nombre de chômeurs s’est accru de 33.000 personnes au niveau national portant ainsi l’effectif total des chômeurs à 1.123.000 personnes. Le milieu urbain a connu une hausse de 45.000 personnes et le milieu rural une baisse de 12.000. Le taux de chômage est passé ainsi de 9
1% à 9
3% au niveau national et de 13
4% à 14% en milieu urbain. En milieu rural
ce taux a baissé de 3
5% à 3
2%. Le chômage reste élevé parmi les femmes
passant de 12
7% à 13
2%
parmi les diplômés
de 16
3% à 17% et parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans
de 23
2% à 23
5%.

La population sous-employée s’est établie à 1.086.000 personnes. Le taux de sous-emploi s’est accru de 0
1 point
par rapport au deuxième trimestre de 2016
passant de 9
8% à 9
9% au niveau national ; de 9% à 9
1% en milieu urbain et de 10
7% à 10
8% en milieu rural.
Climat d'investissement et climat des affairesSociologie
Histoire
Economie
Droit
Sciences politiques
Philosophie
L’approche conventionnelle de la théorie de l’investissement stipule que
de manière générale
les rendements marginaux attendus d’un investissement tendent à diminuer à un moment donné
lorsque de nouveaux entrants entrent dans un marché donné et commencent à évincer les investisseurs actuels en effectuant de nouveaux investissements. Cela fait référence à la notion de périssabilité de l’investissement lorsque les intrants demeurent inchangés (technologie
etc.).

En revanche
le climat des affaires fait référence à une notion beaucoup plus vaste
évolutive et dynamique
qui peut exercer un effet positif ou négatif sur la performance
engendrant la prospérité ou la stagnation. La réflexion qui précède témoigne alors d’une difficulté à disposer d’une définition stable et homogène pour définir le plus précisément possible le climat des affaires. Nous pouvons donc partir de la définition de Stern (2002) qui avance que le climat de l’investissement est constitué de l’environnement politique
institutionnel et comportemental qui influencent les rendements et les risques associés à un investissement d’une firme. La notion de climat de l’investissement fait donc référence aux institutions
aux politiques publiques
à la stabilité macroéconomique et à la qualité des infrastructures
éléments qui affectent non seulement le niveau d’investissement en capital mais également la productivité totale des facteurs de production
et la volonté pour la firme de réaliser des investissements dans le futur. Le climat d’investissement et l’environnement des affaires sont alors des concepts contemporains qui peuvent être définis de plusieurs façons. La Banque Mondiale (2005)
définit le climat d’investissement comme l’ensemble des facteurs propres à la localisation de l’entreprise
qui influent sur les opportunités de marché ou le désir des entreprises d’investir à des fins productives
de créer des emplois et de développer leurs activités. Cela inclut: stabilité et sécurité
réglementation et fiscalité
finances et infrastructure
main d’œuvre et marché du travail. Cette définition est développée de façon plus détaillée par la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale dans le Doing Business. L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) (2006) dans son cadre d'action pour l'investissement
identifie dix domaines politiques qui influent directement sur l’investissement: les politiques d’investissement
la promotion et l’aide à l’investissement
la politique commerciale
la politique de la concurrence
la politique fiscale
la gouvernance d’entreprise
le comportement responsable des entreprises
les ressources humaines
le développement du secteur financier et l’infrastructure et la gouvernance publique. En outre
le cadre d’action de l’OCDE reconnaît que les enjeux concernant l’environnement naturel
l’énergie
le développement rural
l’innovation
l’entreprenariat des femmes et l’équilibre des genres influent également sur l’environnement des affaires. TrustAfrica
le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) et la Fondation pour l’entreprise et le développement durable (FSED) dans le cadre du « Fond de Recherche sur le Climat d’Investissement et l’Environnement des Affaires (CIEA) » (2007) proposent deux définitions fonctionnelles : le climat d’investissement comme l’ensemble des facteurs macro-économiques qui déterminent l’attractivité d’un pays
d’une région ou du continent
aux entrepreneurs et l’environnement des affaires comme l’ensemble des facteurs micro-économiques qui influencent la gestion des entreprises et les conditions d’existence des entreprises. En 2008
le comité des bailleurs pour le développement des entreprises (DCED) définit l’environnement des affaires comme l’ensemble des conditions politiques
légales
institutionnelles et réglementaires qui régissent les activités des entreprises. Il s’agit d’un sous-ensemble du climat d’investissement comprenant les mcanismes administratifs et dispositifs de mise en application par lesquels la politique du gouvernement est mise en œuvre
ainsi que les accords institutionnels qui influencent la manière d’agir des acteurs clés (agences gouvernementales
autorités de réglementation
organisations professionnelles). Au Maroc
la Stratégie de développement du climat des affaires (SDCA 2011) issue du Programme MENA-OCDE a développé un outil d’évaluation de l’environnement des affaires sur la base de 12 dimensions à savoir: la politique et la promotion de l'investissement
la politique de privatisation et les partenariats public-privé
la politique et l’administration fiscale
la politique commerciale et la facilitation des échanges commerciaux
les politiques pour de meilleures réglementations et procédures pour les entreprises
la politique et la promotion des petites et moyennes entreprises
la lutte contre la corruption
la gouvernance d'entreprise
le droit des affaires et la résolution des litiges commerciaux
l’infrastructure
le capital humain et l’accès au financement. En 2014
la Commission économique pour l’Afrique définit le climat des affaires comme l’environnement institutionnel du «business» dans un pays donné. La perception du climat des affaires par l’investisseur conditionne ses décisions d’investir ou pas. Sur le plan opérationnel
le climat des affaires se conçoit comme l’environnement politique
économique
institutionnel et comportemental
présent et futur
qui affecte la rentabilité et les risques associés aux investissements. Il englobe les coûts et risques afférents à une transaction donnée ainsi que les forces concurrentielles en jeu au sein de l’économie. Il s’agit des facteurs localisables qui créent un cadre favorable et qui incitent les firmes à investir
à créer les emplois et à croitre. Ainsi
le climat des affaires recouvre trois dimensions: Une dimension macroéconomique
qui est liée à la stabilité du cadre macroéconomique avec une capacité de résilience aux chocs endogènes et exogènes; Une dimension institutionnelle et de gouvernance
qui est liée à l’existence des lois et réglementation qui favorisent la protection des droits de propriété indispensables pour l’émergence et le développement d’un secteur privé dynamique; Et une dimension infrastructurelle
qui inclut l’accès aux infrastructures physiques (eau
énergie
routes
etc.)
financières et technologiques. Selon la Banque Mondiale (2015)
le climat des affaires est un ensemble de facteurs spécifiques à un pays qui exercent une influence plus ou moins forte sur les opportunités et incitatifs encourageant une firme à investir
créer des emplois et croître. Les politiques publiques
notamment
exercent une forte influence sur l’activité des firmes
à travers un ensemble d’effets externes
qui peuvent être positifs ou négatifs. Dans le dernier rapport de la Banque Mondiale Doing Business 2016: Mesure de la qualité et de l'efficience du cadre réglementaire évalue les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement 2016 sur la facilité de faire des affaires: création d'entreprise
octroi de permis de construire
raccordement à l'électricité
transfert de propriété
obtention de prêts
protection des investisseurs
paiement des impôts
commerce transfrontalier
exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Le rapport mesure également la régulation du marché du travail
ce qui n'est pas inclus cette année. L’étude de cas sous-jacente porte à présent sur le principal produit d’exportation de chaque économie
sur un même produit standard courant manufacturé (pièces automobiles) pour le produit d’importation et sur ses principaux partenaires commerciaux pour chacun des produits d’exportation et d’importation. Concernant les indicateurs d’évaluation retenus par le Forum économique de DAVOS
l’appréciation des institutions s’appuie sur 21 indicateurs décrivant les institutions publiques et les institutions privées sur les plans du droit de propriété
la protection de la propriété intellectuelle
l’éthique dans les affaires et la lutte contre la corruption
les influences indues
l’évaluation de l’inefficacité des services publics
la responsabilisation
l’efficience du marché des biens
les infrastructures
le niveau et l’utilisation de la technologie
l’appréciation du secteur financier: son développement et son efficacité
l’innovation et la sophistication des facteurs. L’efficacité
les performances ou les handicaps des secteurs de l’éducation
de la santé
de l’enseignement supérieur
du marché du travail sont également mesurés et notés
etc. La notation est en suite pondérée en fonction du niveau de développement du pays. Un pays développé dont les infrastructures de base ont atteint un niveau convenable est tenu de donner plus d’importance à la R&D et à l’innovation par l’affectation de ressources à ces activités
par contre
un pays en développement doit se préoccuper en premier lieu de ses infrastructures de base. La notation est donc relativisée en fonction du degré de développement du pays.

Quant aux critères retenus par l’IMD (International Institute Management Development Lausanne)
le climat des affaires est apprécié sur la base de 331 critères. L’indice IMD tente de cerner la compétitivité des nations à travers 4 facteurs de compétitivité qui intègrent une série d’indicateurs sur divers aspects d’une économie et ses institutions et ses comportements: les performances économiques (sur le plan macroéconomique
le commerce international
les investissements
notamment les IDE
l’emploi et les prix)
l’efficacité des institutions gouvernementales (Les finances publiques
la politique financière
le cadre institutionnel
la législation commerciale
le cadre social
la lutte contre la corruption…)
l’efficacité des entreprises (productivité et efficacité commerciales ; marché du travail
les finances
les pratiques de gestion
attitudes et valeurs) et les infrastructures (infrastructures de base et technologiques).
Commissaire-priseurSociologie
Histoire
Economie
Sciences politiques
(nm) Représentation utilisé par Walras dans sa théorie de l’équilibre général afin d’illustrer le mécanisme d’équilibration par tâtonnement de l’offre et de la demande sur les différents marchés. Le commissaire-priseur se charge d’annoncer des prix
de le modifier tant que l’offre n’est pas égale à la demande
de communiquer les prix d’équilibre et d’organiser la distribution des biens échangés à ces prix. Paradoxalement
la main invisible
symbole du marché décentralisé est incarnée par un individu unique qui centralise les transactions
sans être rémunéré.
CriseSociologie
Histoire
Economie
crise économique
crise sociale
crise de l'Ancien Régime
Crise (Philosophie)HistoireTandis que le conflit intrapsychique désigne une dimension constante et diachronique du développement
la crise est ponctuelle et localisée : c’est un changement décisif
un moment aigu de déséquilibre. La notion est donc liée à celles de la continuité ou de la discontinuité du développement
et à la validation même du contenu des stades. C‘est ainsi qu'on parle de crise de personnalité (H. Wallon à 3 ans….) humaine
le transitionnel
entre rupture et suture
ouvre un nouveau domaine à la clinique et à la psychothérapie : R. Kaés estime que penser la crise
c'est mentaliser une rupture. E. Jalley.
Croissance économiqueSociologie
Histoire
Economie
Géographie
Droit
Démographie
Sciences politiques
Philosophie
Psychologie
La croissance économique signifie une variation quantitative positive sur deux ou plusieurs périodes de l'indicateur macroéconomique PIB
elle ne doit pas être confondue avec le développement qui peut être mesuré par plusieurs paramètres comme l'indice de développement humain IDH. Pour F. Perroux 1903-1987
la croissance est également distinguée du progrès économique et du développement économique qui englobe et soutient la croissance .

Les économistes sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à définir la croissance par l’augmentation en longue période de la production par tête. Les origines de la croissance remontent à la révolution industrielle. Pour P. Bairoch 1930-1999
la révolution industrielle est la seconde rupture décisive de l’histoire de l’humanité
la première étant la révolution néolithique qui a instauré l’agriculture.
Au sens restrictif du terme
c’est la variation constamment positive du PNB en volume par tête
sur une longue période. Ce deuxième sens peut conduire à la confusion entre croissance et développement. Pour éviter cela
certains auteurs ramènent donc le concept de croissance au sens d’augmentation physique de la production à court
moyen ou long terme
par opposition au développement qui relève plutôt du qualitatif. plusieurs auteurs qui ont développé le concept et ont traité ses nouvelles composantes
c'est sous la plume de Paul Romer
Robert Lucas
Philippe Aghion et d'autres que la croissance ne dépend plus du capital et du travail
mais prend en considération tout l'environnement de l'entreprise qui favorise une croissance autocentrée. On parle ici de la croissance endogène qui met en évidence les externalités positives suite aux investissements des firmes
Indique la variation positive de production (biens et services) dans une économie durant une période précise. Pratiquement
le produit intérieur brut (PIB) est l’indicateur qui est le pus employé pour mesurer cette variation. La croissance économique est définie par des économistes comme suit : Selon François Perroux (1961)
elle est définie comme étant : « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension
pour une nation
le produit intérieur brut net en termes réels » (p.26).

Quant à S. Kuznets (1967)
elle est prise pour : « une hausse de long terme de la capacité d’un pays à offrir à sa population une gamme élargie de biens économiques » (p.27).
CultureSociologie
Histoire
Sciences du langage
Anthropologie
Sciences politiques
Le concept de culture fait partie des notions les plus utilisées en sociologie. Normalement
on peut présumer que la culture équivaut à des choses supérieures de l'esprit telles que l'art
la littérature
la musique et la peinture. Cependant
dans la perspective du sociologue
cela va au-delà de ces activités. La culture fait référence aux modes de vie des membres de la société ou des groupes au sein d'une société. Cela comprend comment ils s'habillent
leurs coutumes matrimoniales
leur langue et leur vie de famille
leurs habitudes de travail
leurs cérémonies religieuses et leurs loisirs (Giddens
2005). La sociologie culturelle est l'un des principaux domaines majeurs et les plus populaires de l’American Sociological Association. La sociologie de la culture s'est développée à partir de l'intersection entre la sociologie
telle que façonnée par les premiers théoriciens comme Marx
Durkheim et Weber
et avec la spécialisation croissante de l'anthropologie où les chercheurs ouvrent la voie de l'approche ethnographique pour déployer et examiner différentes diversité de cultures à travers le monde. (Macionis et Gerber
2010). La culture peut être distinguée conceptuellement de la société
mais il existe des liens très étroits entre ces notions. Une société est un système d'interrelations qui relie les individus entre eux. Toutes les sociétés sont unies par le fait que leurs membres sont organisés en relations sociales structurées selon une culture unique. Aucune culture ne peut exister sans sociétés. Mais également
aucune société ne peut exister sans culture. Sans culture
nous ne serions pas du tout «humains»
au sens où nous entendons habituellement ce terme. Nous n'aurions pas de langage pour nous exprimer
pas de sens de la conscience de soi
et notre capacité de penser ou de raisonner serait sévèrement limitée (Giddens
2005;Itulua-Abumere
2013).

Éléments de culture - Symboles: les symboles sont les illustrations utilisées pour représenter une signification particulière de quelque chose que les personnes qui partagent la même culture peuvent facilement reconnaître (Lawley
1994) - Langue: Un système de symboles qui permet aux gens de communiquer entre eux (Swartz
1997) - Valeurs: principes de désirabilité
de bonté
de beauté et bien d'autres choses définis par la culture et qui servent de lignes directrices générales pour la vie sociale (Griswold
2004) - Croyances: certains mots que les gens tiennent pour vrais (Swidler
1986) - Normes: règles et attentes par lesquelles une société dirige la conduite de ses membres. Les deux types de normes sont les mœurs et les traditions. Les mœurs sont des normes largement observées et qui ont une grande signification morale. Les folkways sont des normes pour les interactions routinières et occasionnelles (Corchia
2010 cité dans Wikipedia
2013) Diversité culturelle Les croyances culturelles sont l'une des choses qui diffèrent selon les cultures. Cependant
ce sont d'autres choses qui diffèrent selon les cultures. La diversité des comportements et des pratiques humains est également remarquable. Les formes de comportement acceptables varient considérablement d'une culture à l'autre et contrastent souvent considérablement avec ce que les gens des sociétés occidentales considèrent comme «normal». Par exemple
en Occident moderne
nous considérons que les enfants âgés de douze ou treize ans sont trop jeunes pour se marier. Mais dans certaines cultures
les mariages et arrangés entre enfants de cet âge sont une évidence. Les juifs ne mangent pas de porc
tandis que les hindous mangent du porc mais évitent le bœuf.La culture joue un rôle important dans la perpétuation des valeurs et des normes d'une société; cependant
il offre également d'importantes opportunités de débrouillardise et de changement. Sous-cultures et contre-cultures les groupes qui rejettent largement les valeurs et les normes largement répandues de la société peuvent promouvoir des opinions qui présentent des alternatives à la culture dominante. Mouvements sociaux ou groupes de personnes partageant des les modes de vie sont de puissantes forces de changement au sein des sociétés. De cette manière
les sous-cultures permettent aux gens de s'exprimer librement et d'agir selon leurs opinions
leurs espoirs et leurs croyances. (Giddens
2005) Chaque culture a ses propres modèles de comportement
qui semblent étrangers aux personnes d'autres origines culturelles. Lorsque vous voyagez dans un pays différent
vous ressentez généralement des sensations et des sentiments différents
car la plupart de ce que vous voyez
entendez et même mangez peut être très différent de ce que vous faites dans votre propre pays. Un aspect de votre style de vie quotidien que vous tenez inconsciemment pour acquis dans votre propre culture peut ne pas faire partie de la vie quotidienne dans d'autres parties du monde. Même dans les pays qui partagent la même langue
les habitudes
coutumes et comportements quotidiens peuvent être très différents. L'expression choc culturel est appropriée. Parfois
les gens se sentent désorientés lorsqu'ils s'imprègnent d'une nouvelle culture. En effet
ils ont perdu les points de référence familiers qui les aident à comprendre le monde qui les entoure et n'ont pas encore appris à naviguer dans la nouvelle culture. (Giddens
2005).
A mesure qu’il devient capable d’opérations intellectuelles plus complexes
(l’être humain) est intégré à la culture qui l’environne. J’appelle culture le milieu humain
tout ce qui
par-delà l’accomplissement des fonctions biologiques
donne à la vie et à l’activité humaines forme
sens et contenu. La culture est inhérente à la société des hommes
quel que soit le niveau de civilisation. Elle consiste en une foule de notions et de prescriptions
aussi en des interdits spécifiques ; ce qu’une culture interdit la caractérise au moins autant que ce qu’elle prescrit. Le monde animal ne connaît pas de prohibition. Or ce phénomène humain
la culture
est un phénomène entièrement symbolique. La culture se définit comme un ensemble très complexe de représentations
organisées par un code de relations et de valeurs : traditions
religion
lois
politique
éthique
arts
tout cela dont l’homme
où qu’il naisse
sera imprégné dans sa conscience la plus profonde et qui dirigera son comportement dans toutes les formes de son activité
qu’est-ce donc sinon un univers de symboles intégrés en une structure spécifique et que le langage manifeste et transmet ? Par la langue
l’homme assimile la culture
la perpétue ou la transforme. Or comme chaque langue
chaque culture met en œuvre un appareil spécifique de symboles en lequel s’identifie chaque société. La diversité des langues
la diversité des cultures
leurs changements
font apparaître la nature conventionnelle du symbolisme qui les articule. C’est en définitive le symbole qui noue ce lien vivant entre l’homme
la langue et la culture. (P.L.G. t.1. p. 30)
le terme « culture »
si large dans sa signification
recouvre plusieurs traits constitutifs et signifiants qui distinguent et qui orientent la composante unique de chaque individu ou société ou groupe social selon le temps et l'espace social : un individu = une culture / un groupe social = une culture. Les traits de la culture ou ce que Amine MAALOUF nomme les « gènes de l'âme » énoncent les sens qui traduisent l’existence de l’être humain
sa façon d’être et aussi son développement. Parmi les traits de la culture
nous trouvons le partage du même système de valeurs avec autrui. Ce système se manifeste en raison de conformités liées au genre
aux origines
à la langue
aux traditions
aux croyances religieuses ou morales
à la nation
au mode de vie
à la classe
à l’art
aux coutumes
aux mœurs
etc. Selon Viviane Obaton
la culture est considérée comme étant un processus d’amélioration qui soutient l’évolution de certaines facultés de l’esprit humain : elle est «considérée (…) comme un acte personnel d’accomplissement
d’instruction
d’apprentissage et de raffinement ».

Selon Baptiste Fuchs
représente une sorte de langage
de communication
d’interface entre l’intérieur et l’extérieur d’un être humain
entre ce qui est intime (privé
personnel
individuel) et extime (apparent
introjectif).
DépendanceSociologie
Histoire
Economie
Sciences du langage
Définition 1: état d'un X subordonné à l'existence ou l'influence d'un Y. Si X est une chose
Y est aussi une chose. Si X est un humain
Y peut être un autre humain ou un groupe d'humains
une substance toxicomanogène (drogue
tabac
alcool) ou une habitude pernicieuse (jeu).

Définition 2: « La dépendance est une relation trinitaire : deux partenaires et un objet »
qu’il propose de nommer « le dépendant »
« le pourvoyeur »
et « l’objet de pourvoyance » Et « il sera toujours instructif de se poser les trois questions : « Qui est dépendant ? De qui ? Et de quoi ? ». Albert Memmi
La dépendance. Esquisse d’un portrait du dépendant. Paris
Gallimard
1979. Cité par Maurice Aymard dans: Dépendance(s): circulation et usages d'un mot entre l'histoire et les sciences sociales. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques
40
2007.
la BNF identifie les sous-catégories de dépendance alimentaire (cf. aliments
approvisionnement)
bio-logique et physique (cf. dépendance
physiologie)
linguistique (cf. grammaire de dépendance)
psychologique et politique. Mais pas l’histoire
et pas davantage l’économie
malgré la théorie de la dépendance (point de passage obligé des analyses du développement inégal dans les années soixante-soixantedix)
et alors que dans les différentes encyclopédies de sciences sociales
elle est la seule à faire l’objet d’une entrée spécifique (Encyclopedia of Sociology
Macmillan
1992).

Formalisation récente de la « path dependency » (dépendance temporelle)
inspirée de l’exemple des systèmes techniques et fondée sur l’analyse comparée des coûts de transaction.

Wikipedia distingue ainsi dépendance en architecture
en géographie
en informatique (« le fait d’avoir besoin d’un logiciel donné pour en utiliser un autre
ou le fait que la valeur de X influe sur le comportement de Y »)
en toxicologie (de laquelle est rapprochée la dépendance sexuelle ou celle à internet)
en psychologie (dépendance affective) et enfin en microbiologie (« terme équivalent à système poison-antidote
ou à système de mort programmée
ou à système de post segregational killing
pour désigner des éléments identifiés sur des plasmides à faible nombre de copies »).
Du sens général à la conception de l'histoire: Les exemples donnés par Memmi dans la première partie de son livre permettent de noter d’indiscutables convergences avec les intérêts de l’histoire sociale récente. Couples sociaux : « colonisateur-colonisé
homme-femme
blanc-noir
maître-domestique ». Rapports amoureux et rapports parents-enfants. Pratiques magiques et rituels de possession et d’exorcisme. Consommations
comme celles du tabac ou de l’alcool conçues comme étant des « comportements collectifs régis par des valeurs ». Figures féminines qui peuplent notre imaginaire collectif
de la patrie et de notre sainte mère l’Église à l’Université comme alma mater. Ou
de même
figures de la maison et de la famille
messianismes
etc. Autant de thèmes qui ont retenu
au cours de ces dernières décennies l’attention des historiens
et pour l’analyse desquels ils ont retrouvé sur leur route
dans plus d’un cas sinon dans tous
le terme de dépendance. Celui-ci leur est apparu le plus adéquat – car moins réducteur et plus riche de significations que celui de domination – pour décrire des systèmes de relations interpersonnelles hiérarchisées et de représentations de ces relations.
À la question : qui est dépendant ? Je suis convaincu
qu’on doit répondre “tout le monde”. Chacun à sa manière
certes
inégalement
relativement à un ou plusieurs objets
d’une manière dynamique et variable selon les conjonctures. Mais ce portrait de l’homme dépendant qui est ici esquissé
pourrait être
judicieusement retouché selon les cas
celui de n’importe qui. L’homme dépendant
enfin
est encore l’une des figures les plus courantes et les plus indiscutables de l’universelle humanité ; au même titre que celle de l’homme dominant ou celle de l’homme dominé. Et souvent
c’est la même
vue sous un autre éclairage
car si les hommes se dominent fréquemment les uns les autres
ils ont au moins autant besoin les uns des autres. Cité par Maurice Aymard dans: Dépendance(s): circulation et usages d'un mot entre l'histoire et les sciences sociales. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques
Si l'on compare domination et dépendance
ce qui les différencie l’emporte sur ce qui les rapproche : en un mot
le dépendant consent plus ou moins à son aliénation
le dominé
non. On peut
être à la fois dépendant et dominé
mais cette coïncidence n’est ni automatique ni nécessaire. La dépendance ne se confond pas avec la sujétion.
Pour la majorité sinon la totalité d’entre nous
ce qui nous attire et retient notre attention dans les relations ou situations de dépendance
se situe sur un double registre. Le premier est le fait qu’elles viennent enrichir et diversifier une lecture qui se voulait « objective » des hiérarchies sociales tant en termes d’ordres qu’en termes de classe : les premiers privilégiaient la naissance
les fonctions exercées
les positions acquises et transmises
les seconds mobilisaient au contraire un éventail de plus en plus large d’indicateurs statistiques : propriété du sol
niveau des revenus
valeur des dots et des patrimoines
niveau culturel
professions exercées
etc.

Le second correspond moins au modèle proposé par Marc Bloch pour la société féodale
où la dépendance constituait le cœur du système
qu’à leur caractère au contraire à la fois non institutionnel ou faiblement institutionnalisé : l’important est que
même si ces relations et ces situations ont une origine institutionnelle
l’institution ne suffit pas à les expliquer. Et le fait que profondément acceptées
intériorisées
recherchées même
elles fonctionnent comme des modèles qui assurent leur propre reproduction et leur résistance au temps. Elles peuvent se mettre en place indépendamment de toute institution. Et il ne suffit pas d’abolir les institutions et les normes qui avaient pu leur servir de cadre ou de soutien pour les faire disparaître : elles se perpétuent pendant des générations
et continuent à servir de référence pour la majorité des acteurs. Une permanence que ne suffisent pas à expliquer les causes économiques
sociales ou culturelles le plus souvent invoquées.
rapport de l'histoire aux autres sciences sociales : le mot avait l’avantage d’être dans l’air du temps
et largement utilisé dans les autres sciences sociales. Les historiens pouvaient ainsi emprunter avec le mot toute une série de valences plus ou moins métaphoriques. Mais
il faut le reconnaître aussi
ils n’ont pas cherché à y mettre de l’ordre
soit pour maintenir au mot de dépendance son statut de terme de leur langue savante
soit pour filtrer les usages des autres sciences sociales qu’ils pouvaient ou souhaitaient reprendre à leur compte.
En linguistique
le terme est en général au pluriel et est usité dans le domaine de la syntaxe. Tesnière
spécialiste de langues slaves (russe
slovène)
a naturellement conçu une théorie de la syntaxe «verbocentrique». En effet
dans certaines langues slaves (p. ex. tchèque)
il ne peut pratiquement pas y avoir de phrases nominales obtenues autrement que par élision. Le verbe est
dans la proposition
le suzerain de toutes les autres parties du discours. L'ensemble de ces catégories subit des relations d'ordre suzerain - vassal / dominant - dominé / père - fils
... L'ensemble de ces relations au sein d'une proposition crée une structure arborescente. Tesnière lui donne le nom de «stemma». En France
Paul Garde
linguiste slavisant
utilise les structures de dépendances dans ses travaux de syntaxe du russe. Jean Fourquet
germaniste
collègue et ami de Tesnière
avait adopté les positions de Tesnière pour la réalisation de sa "grammaire de l'allemand".

Vladimír Šmilauer (1895 – 1983)
professeur à l'Université de Prague et contemporain de Lucien Tesnière
publie en 1947 la « Novočeská skladba » (la syntaxe du tchèque contemporain)
puis en 1955 le manuel d’analyse afférent qui offre une représentation graphique des structures qui allie simultanément l’ordre structural et l’ordre linéaire. C’est l’un des représentants de la seconde génération de l’école de Prague
Petr Sgall
qui en assure la calculabilité (Description Générative Fonctionnelle). Cette description peut être caractérisée par 4 traits fondamentaux (génératif
dépendanciel
fonctionnel et stratificationnel). L'arbre de dépendances permet de définir deux arrangements: - structural: rapport de suzeraineté - vassalité des noeuds pères et fils (la vassalité d'un noeud est liée à sa facultativité par rapport au noeud dominant) - linéaire: répondant à la division actuelle et à l'arrangement des éléments dans la phrase suivant le dynamisme communicatif.
Tesnière par exemple tentera de supprimer cette hétérogénéité: pour lui l'opposition du sujet et du prédicat ne se justifie que du point de vue "logique"
point de vue qui n'est pas recevable en linguistique. Dans toute fonction il verra donc une complémentation
ou encore
si l'on convient de dire que le complément "dépend" du complété
une relation de dépendance
DéveloppementSociologie
Histoire
Economie
Démographie
Sciences politiques
Psychologie
En économie
le développement doit être distingué de la croissance
il désigne un changement des structures de l'économie et de la société
c'est à dire une amélioration qualitative et durable d'une économie et de son fonctionnement. De la même façon que la croissance économique
le développement économique accepte d'être mesuré sur la base de plusieurs indicateurs tel que l'indice de développement humain
IDH qui prend en considération plusieurs variables comme l'éducation
la santé
etc. et qui vise comme objectif le bien être social. Enfin
pour assurer la durabilité de ce développement (développement durable)
on doit prendre en considération la question de l'environnement et préserver les ressources des génération futures tout en répondant aux besoins du présent.
Entrepreneur impHistoireOn parle également de l'économie lato sensu comme de la situation économique d'un pays ou d’une zone
c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle.
être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent être soit positives
si elles apportent un plus aux agents économiques
ou négatives
dans le cas contraire.
Le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent être soit positives
Le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent . être soit positives
dans le cas contraire.être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne
Globasation financièreHistoire
Economie
Droit
Sciences politiques
La globalisation est un mot d'origine anglicisme qui veut dire mondialisation. Le terme comme son nom l'indique signifie global et qui concerne la sphère marchande
investissements en portefeuille
investissements directs à l'étranger et flux des capitaux.

La globalisation marchande résulte de la généralisation d'un système de libre échange et d'ouverture au commerce international. L’idée de globalisation sous-entend que le marché mondial constitue un tout
ce qui n’est possible que si les différentes réglementations tenant à l’existence des États-nations sont fortement atténuées. Globalisation et déréglementation sont donc étroitement liées. Aujourd'hui
la globalisation est un concept qui est lié à l'interconnexion des marchés financiers et des différentes places financières dans le monde. La financiarisation n'aurait pu exister sans le processus de globalisation financière impulsé par le fonds monétaire international.

L'interdépendance des marchés financiers grâce au mouvement général de la déréglementation financière des années qui a donné accès à une grande liberté des capitaux.
HistoireHistoire
Droit
La jeunesseSociologie
Histoire
Economie
Droit
Sciences de l'éducation
Démographie
Sciences politiques
Etudes environnementales
Philosophie
Psychologie
La définition du terme jeune est une tâche complexe
d’autant plus qu’il n’existe aucun consensus international sur le terme (Unesco 2010). En réalité
sa définition dépend de plusieurs facteurs culturels
économiques et politiques
ce qui explique les disparités flagrantes de la détermination de l’âge de jeunesse dans les différentes régions et au sein d’un même pays (Unesco 2010).

Etymologiquement
le mot jeunesse vient du latin juvenis qui signifie : qui n’est pas avancé en âge. Toutefois
la période de la jeunesse ne se réduit pas à une notion biologique ni démographique
mais dépend de la construction sociale de chaque société. En revanche et d’un point de vue analytique
la jeunesse est considérée comme un processus de transition progressive vers la vie adulte qui dépend des facteurs socio-économiques
qui le détermine
plutôt que d’un intervalle d’âge. Parmi les particularités de la période de la jeunesse
c’est qu’elle constitue une sorte de frontière entre l’adolescence et la vie adulte
ce qui provoque une sorte de dualité quand il s’agit du traitement des caractéristiques des jeunes
on parle du jeune-adolescent d’une part et du jeune-adulte d’une autre part (James MASY 2008). Malgré cette reconnaissance universelle admettant que la jeunesse constitue la période de vie entre l’enfance et l’âge adulte
la délimitation temporelle de cette période en pratique entraine une grande polémique. La flexibilité de la notion de la jeunesse s’impose (UNESCO 2010)
en effet cela dépend du contexte dans lequel on l’utilise puisqu’en réalité
les jeunes ne constituent pas une classe démographique homogène
en fait l’intervalle qui encadre la période de la jeunesse est fonction de l’objet d’étude
du contexte de l’analyse et des politiques qu’on cherche à mobiliser. La jeunesse sur le plan juridique et légal : Au niveau légal
on utilise le terme majeur mineur plutôt que la terminologie enfants
adolescent
adulte jeune (James MASY 2008)
or les périodes de transitions d’âge dans les sciences juridiques sont souvent liées à la capacité d’exercice des droits civiques et sociales sans l’aide des tuteurs
mais cela dépend encore de la nature de droit
sa finalité et du genre du sujet. D’une manière générale
l’âge de la pleine capacité civile varie entre 18 et 21 ans. Dans le cadre des lois on utilise aussi les intervalles progressifs d’âge de la maturité et de la capacité de prise des décisions
par exemple l’âge de la maturité sexuelle qui est de 15 ans chez la majorité des états européens
alors que l’âge d’acquisition du droit de vote s’élève généralement à 18 ans. La jeunesse en sociologie : les chercheurs en sociologie se réfèrent souvent aux travaux sur le cycle de vie pour déterminer la période de la jeunesse
en mettant en évidence quatre phases : 1) la fin des études
2) l’insertion professionnelle
3) l’indépendance résidentielle
4) la vie en couple et la constitution d’une famille. Les chercheurs en sociologie parlent également de l’opposition jeune/adulte contre l’opposition jeune/vieux. Le premier duel reflète une trajectoire biographique alors que le deuxième correspond à un enjeu de pouvoir. Dans toute société
la jeunesse correspond à l’autonomie et à l’indépendance
elle fait toujours penser aux notions de l’activité
du dynamisme
de l’apprentissage et de la préparation aux responsabilités de la vie adulte mais aussi à un manque de sagesse
d’expérience
à une vulnérabilité sociale et économique
et à une grande exposition à la manipulation comportementale et idéologique. La jeunesse en économie : selon cette dimension
la jeunesse est déterminée par les mécanismes d’insertion socioprofessionnelle. La période de transition vers la vie adulte est déterminée par les trajectoires de passage entre formation et marché de travail et fait appel aux notions d’autonomie et d’indépendance financière
et de statut résidentiel
dans cette optique
la jeunesse constitue une frontière entre formation et activité/chômage. Or la période dépend des choix individuels au niveau de la durée de formation
le domaine de celle-ci
et de la difficulté d’intégration au marché de travail. Cela fait que l’intervalle d’âge qui définit la jeunesse est très sensible aux mutations sur le marché de travail ainsi qu’aux systèmes d’enseignement. Talcott Parsons a déjà souligné que le prolongement de la période de scolarisation retarde l’autonomie puisque l’étudiant reste sous l’autorité de ces professeurs
ainsi il ne bénéficie pas de l’indépendance financière ce qui prolonge la période de transition vers la vie adulte. Olivier Galland 1996 rejoigne ce point de vue en affirmant le rallongement de la période de la jeunesse récemment impliqué par l’expansion de la période d’enseignement et les difficultés d’insertion professionnelle. La jeunesse en démographie : sur le plan démographique
on parle de tranche d’âge qui constitue la pyramide d’une population
c'est-à-dire que la jeunesse est déterminée par un intervalle d’âge et constitue un poids démographique. Dimension institutionnelle: au niveau institutionnel
la détermination de la jeunesse dépend des orientations politiques
ceci revient à dire que l’intervalle qui encadre la période de la jeunesse dépend du ciblage des politiques menées. Selon les Nations Unies
la jeunesse comprend les personnes âgées entre 15 et 24 ans inclus. Au sein du Commonwealth
la jeunesse regroupe les personnes dont les âges se situent entre 15 et 29 ans. Pour l’Union Africaine (UA) et la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
est jeune celui dont l’âge est compris entre 15 et 35 ans. En revanche
plusieurs auteurs critiquent la délimitation de la jeunesse dans un intervalle d’âge rigide
on peut citer dans ce sens Pierre Bourdieu qui a critiqué le fait de limiter la jeunesse par un intervalle d’âge prédéfini
et insiste sur le caractère individuel et personnalisé des trajectoires de vie
ce qui se traduit par une hétérogénéité des intervalles d’âge de la catégorie des jeunes. Mais les considérations scientifiques et pratiques
impliquent une définition pertinente de la période de la jeunesse
en déterminant un intervalle d’âge bien précis pour distinguer les jeunes. En pratique
ceci facilite l’unification des contextes de recherches
et permet d’effectuer des comparaisons de l’état des lieux des jeunes dans différents pays ainsi que de suivre l’évolution de la situation des jeunes dans un même pays.

Dans ce sens
on recourt récemment aux standards des Nations Unies définissant les jeunes comme l’ensemble des individus âgés de 15 à 24 ans. Selon cette détermination
le départ de la trajectoire de jeunesse coïncide avec la réalisation de l’adultère sexuelle et prend fin avec la fin des études universitaires
ce qui est logique et pratique.
La monnaieSociologie
Histoire
Economie
Droit
La monnaie

La monnaie peut être défini sous ses formes ou ses fonctions. Elle est en effet une unité de compte ou de mesure qui sert pour détenir une comptabilité en une monnaie unique d'un pays ou d'une zone monétaire
c'est aussi un moyen de paiement qui permet de rembourser les dettes et facilité les transactions
elle sert aussi comme réserve de valeur. L'évolution historique de la monnaie après une période marquée par l'économie du troc où les biens sont échangés contre les biens
ce qui présentait un certain nombre de limites et d'inconvénients pour le commerce entre échangistes
l'homme à crée d'abord un moyen pour faciliter l'échange qui constituait la première forme de la monnaie appelée la monnaie marchande coquillage
café
caco
etc.
et au fil du temps
il a commencé à utiliser des métaux pour rendre l'échange plus facile
en inventant des pièces métalliques de cuivre
argent et en or . De là vient la fameuse loi de Gresham qui dit que la mauvaise monnaie chasse la bonne
c'est à dire que les gens gardent chez eux les pièces en or et mettent en circulation que les pièces en argent.

Les orfèvres qui gagnaient la confiance des gens commençaient à recevoir les dépôts en or et en métaux précieux des déposants en contrepartie d'un reçu nominatif qui sera accepter par la suite chez les autres orfèvres et même dans les autres villes
et utilisé aussi comme moyen de paiement ou de remboursement ce qui donne naissance à la monnaie fiduciaire qui repose sur la confiance des agents et enfin la monnaie scripturale.
Le capital immatérielSociologie
Histoire
Economie
Droit
Sciences politiques
Etudes environnementales
Le capital immatériel représente l'ensemble des actifs d'une entreprise ou d'une organisation qui ne sont ni matériels
ni financiers. Ils ne sont pas lisibles sur le bilan de l'entreprise
mais ont un rôle important et primordial dans la création de la valeur.

C'est un concept apparu la première fois en Suède au début des années 1990 qui englobe tout ce qui n'a pas d'existence physique y compris la recherche et l'innovation au sein de l'entreprise. L'utilisation du terme immatériel est une manière de s'opposer au terme matériel
alors que le terme incorporel fait référence à la terminologie comptable pour désigner les immobilisations incorporelles dans les classes de l'actif. Le Capital Immatériel se présente sous la forme de trois catégories d’actifs: Le Capital Humain
Tout ce qui est dans la tête des collaborateurs (expérience
formation
capacité de direction
relations interpersonnelles
motivation
valeurs
mythe fondateur
etc.) Le Capital Structurel
Tout ce qui reste dans l’entreprise à la fin de la journée (la gouvernance
les processus
les outils & méthodes
les rituels
la propriété intellectuelle
la communication interne
l’organisation
etc.) Le Capital Relationnel
Tout ce qui relie l’entreprise à son environnement (les relations avec les actionnaires
les partenaires
les clients
les fournisseurs
la société
la marque
la marque employeur
etc.) Aujourd'hui
on prend en considération dans le capital immatériel d'autres indicateurs comme le climat des affaires dans un pays donné
la stabilité politique
la bonne gouvernance
les institutions
le capital naturel qui regroupe la qualité du climat
l'air des ressources naturelles tels que l'eau ou l'implantation géographique. Selon la récente étude publiée par l'OCDE
d'ici 50 ans
les principaux moteurs de la croissance mondiale seront l'innovation et l'investissement dans les compétences. Etablir un diagnostic de l'état du capital immatériel du Maroc a donc tout son sens
pour permettre dès aujourd'hui au pays de mettre en œuvre les conditions nécessaires à la croissance de demain.

Selon les estimations de la Banque mondiale
le capital immatériel du Maroc a augmenté de près de 82% entre 2000 et 2013
une augmentation annuelle de 4
7% par an
rapport Standard Newswire. Sa part dans la richesse nationale est passée de 72
8% en 2000 à 75
7% en 2013
une période caractérisée par d'importantes réformes au Maroc et un investissement dynamique
qui n'a pas manqué de consolider la part du capital produit de la richesse nationale
poursuit la même source. Le rapport de la Banque mondiale intitulé Où est la richesse des nations a déduit que dans les pays développés
le capital immatériel est comprise entre 66 et 80% de la richesse du pays. Le capital immatériel du Maroc représente 78% de la richesse totale
alors que l'Algérie voisine de par exemple
était 18%.
Le commerceHistoire
Economie
Sciences politiques
Le commerce ou l'activité commerciale est l'opération d'acheter et revendre sans transformation dans le but de réaliser un profit. Il existe plusieurs types du commerce
tels que le commerce de détail qui traite pratiquement avec les particuliers et les ménages
le commerce du gros destiné pour les grossistes dans le but de la redistributions sur les différents points de vente
et on peut parler du commerce intégré à un niveau beaucoup plus large où un groupe d'entreprises ou une chaîne s'occupe de toutes les opérations en amant et en aval
c'est à dire l'achat directement chez les producteurs et la revente aux particuliers.
Le leadershipSociologie
Histoire
Economie
Droit
Sciences politiques
Etudes environnementales
Philosophie
Psychologie
Le leadership en français admet plusieurs traductions comme la direction
l'encadrement ou le commandement qui désigne la capacité d'un individu de diriger un groupe d'individus ou de conduire une équipe pour atteindre des objectifs bien déterminés. C'est donc la volonté de domination et la capacité de piloter des personnes ou des organisations.

Pour un leadership
il faut réunir certains qualités
tels que la bonne communication avec les membres de l'équipe
les savoir motiver et les encourager même dans les moments les plus difficiles.

Le terme est de plus en plus utilisé en management et même en d'autres disciplines comme la géostratégie par exemple le leadership régional qui veut dire un pays pilote dans un groupe de pays bien déterminé qui peut tirer la périphérie vers le haut.
Le marchéSociologie
Histoire
Economie
Géographie
Anthropologie
Sciences politiques
Psychologie
en berbère: Agadaz en arabe:السوق

Est le lieu de rencontre de l'offre et de la demande des produits ou des services
ce qui permettra de fixer les prix. L'évolution du marché est passée par plusieurs étapes commençant par le troc où les biens étaient échangés contre les biens
et avec l'évolution de l'activité économique et l'abondance des produits et les limites que représentait ce mode d'échange
la monnaie commence à voir le jour sous ses premières formes ( épices
café
cacao
etc.) jusqu'à ce qu'on a aujourd'hui monnaie scripturale et monnaie électronique.

On peut distinguer entre plusieurs types de marchés; comme le marché des matières premières
le marché monétaire
le marché financier
le marché des capitaux
etc.
Le marketing territorialSociologie
Histoire
Economie
Géographie
Sciences politiques
Etudes environnementales
Le marketing territorial peut être défini comme une démarche visant à attirer des entreprises sur un territoire
à faciliter l’activité des entreprises et à promouvoir globalement une image favorable comme l'explique S.Hinti 2003 (les fonctions économiques des collectivités);

Le territoire est une organisation collective animée par les acteurs qui la composent : relations dans le processus de production de richesse locales comme l'explique A.Chakor (dans le marketing territorial au service de la bonne gouvernance locale
REMAD
2004
P.164); Le marketing territorial est aussi une forme moderne de management des territoires permettant d’élaborer une stratégie
une personnalité claire du territoire débouchant sur un positionnement. Comme il peut être défini comme étant un état d’esprit ; c’est à dire qu’il se place systématiquement du point de vue du citoyen/client pour répondre au mieux à ses besoins et par conséquent le place au centre de toute réflexion
décision ou action concernant la collectivité. Le marketing territorial permet le développement de la démocratie économique car il permet de mettre en place un système qui donne la parole aux citoyens. Il oriente les efforts des acteurs dans le territoire en fonction des besoins pressentis et il respecte la diversité des besoins. Le marketing territorial consiste donc
comme cité ci-dessus
à mettre le citoyen/client au centre de toute décision prise au niveau du territoire. En effet
le citoyen devrait être un citoyen actif
citoyen-acteur afin de développer son implication dans la gestion de la vie de la collectivité locale à laquelle il appartient. La gouvernance doit ainsi s’opérer au plus prés des populations dans toute leur diversité. Dans ce cadre
le marketing territorial met à notre disposition une panoplie de moyens. En effet
par analogie au domaine privé
les collectivités locales devraient faire des enquêtes auprès de la population du territoire avant de prendre toute décision. Et une fois les décisions sont mises en place
il convient de procéder à des enquêtes de satisfaction pour voir est ce que de telles décisions ont permis de satisfaire les attentes des citoyens/clients.

En plus les collectivités locales devraient avoir une attitude positive des réclamations. Dans ce cadre il convient de disposer de numéro vert ou d’un site Internet pour permettre le développement de la politique de proximité en restant en contact permanent avec tous les acteurs au niveau du territoire.
Le territoireSociologie
Histoire
Economie
Géographie
Droit
Sciences politiques
Le concept de territoire accepte plusieurs définitions allant de l'espace géographique délimité par les animaux pour marquer leurs pouvoirs selon l'expression de C. Raffestin (1980) en décrivant le territoire du pouvoir
qui est l'étendue d'exercice du pouvoir. Il semble que l'on puisse s'accorder dans la littérature francophone sur les principales caractéristiques.

Dans un ouvrage publié par Eric Glon et Bernard Picqueur (2016) intitulé au cœur des territoires créatifs. Proximités et ressources territoires
les auteurs mettent l'accent sur l'évolution de la notion du territoire qui a pris un nouveau souffle dans les années 1980 et 1990 dans un contexte de crise économique pour désigner peu à peu l'espace social à forte teinture symbolique
mais construit par l'action systémique permanente d'acteurs à la fois économiques et sociaux. Le terme territoire viendrait du latin territorium rattaché peut être à la terre
mais aussi il est très probable que certains Latins pratiquaient un jeu de mots associant le contrôle d’une terre au pouvoir de la protéger par la menace. La notion de territoire a été tout d’abord étudiée chez les animaux et plus particulièrement les oiseaux. La première définition à caractère scientifique date du début du XXe siècle et est due à E. Howard
un ornithologue anglais. D’autres études
plus récentes
sur le règne animal ont permis d’affiner les premières approches et de démontrer qu’un animal ne défend pas un espace mais qu’il se défend lui-même. Le territoire existe donc dans son esprit ; c’est un produit entièrement subjectif
au point que la meilleure connaissance de l’environnement n’est pas en mesure de fournir la moindre indication sur l’existence d’un territoire. Même si cette remarque paraît juste
elle n’exclut pas pour autant l’existence de territoires naturels délimités par des frontières physiques ou d’autres marqueurs. C’est peut-être là
dans l’intersection des frontières physiques et mentales
que se trouve la difficulté de définir les territoires. Les recherches sur la notion de territoire
telle qu’elle est perçue par l’homme
ont commencé dans les années 1960 et se sont amplifiées au cours de la décennie suivante dans un contexte socio-économique bien défini et différent d’un pays à l’autre. De ce fait
elle a reçu des sens très nuancés selon qu’il s’agit des approches anglo-saxonne ou française pour ne citer que ces deux cas. Selon l'approche anglo-saxonne
il a été souligné que le comportement territorial humain est un phénomène d’écologie éthologique avec un fond instinctif qui se manifeste à propos des espaces plus ou moins exclusifs délimités par des frontières
marqueurs ou autres structures
espaces que les individus ou les groupes occupent émotionnellement et où ils se déploient afin d’éviter la venue d’autres individus ou groupes. La territorialité exprime donc la tentative par un individu ou un groupe d’affecter
d’influencer ou de contrôler d’autres personnes
phénomènes ou relations et d’imposer son contrôle sur une aire géographique
appelée territoire. Les ethnologues
par ailleurs
nous apprennent que le comportement humain territorial est un système cognitif et comportemental qui a comme objectif l’optimisation de l’accès d’un individu ou d’un groupe aux ressources de manière temporaire ou permanente. Dans l'approche française
le notion a fait à la fois l'objet d'étude des géographes et des sociologues. Le territoire témoigne d’une appropriation à la fois économique
idéologique et politique de l’espace par des groupes humains qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes
de leur histoire
de leur singularité. Le territoire est un investissement affectif et culturel que les sociétés placent dans leur espace de vie. Le territoire s’apprend
se défend
s’invente et se réinvente. Il est lieu d’enracinement
il est au cœur de l’identité. On apprend aussi qu’un territoire
c’est d’abord une convivialité
un ensemble de lieux où s’exprime la culture
ou encore une relation qui lie les hommes à leur terre et dans le même mouvement fonde leur identité culturelle. Un territoire est un lieu de vie
de pensée et d’action dans lequel et grâce auquel un individu ou un groupe se reconnaît
dote ce qui l’entoure de sens et se dote lui-même de sens
met en route un processus identificatoire et identitaire. Ces territoires humains peuvent être un espace villageois
un espace urbain
mais aussi un mythe fondateur ou un livre (la Bible
le Coran) qui suscitent des comportements de type religieux. D’une certaine manière
tout territoire social est un phénomène immatériel et symbolique. Tout élément
même physique ou biologique
n’entre dans la composition d’un territoire qu’après être passé par le crible d’un processus de symbolisation qui le dématérialise en quelque sorte. Tout territoire social est un produit de l’imaginaire humain. En résumé le territoire correspond d'abord et avant tout à un espace socialisé (Lévy
2003
p. 907). Il n'est pas réductible à un morceau de nation ou de région comme le souligne Pecqueur (2004)
mais repose justement sur un construit social qui est à la fois symbolique et matériel.

Le territoire est l'expression d'une communauté et des formes d'organisation que mettent en place les acteurs qui en font partie (Courlet et Ferguène
2004). À travers les agencements qu'il crée entre la nature et ses ressources
et la culture et ses identités
le territoire est structurant. En d'autres mots
il est un espace structuré
occupé
régulé
développé et aménagé par une collectivité
et qui joue un rôle à la fois de cadre et d'acteur dans la reproduction de celle-ci (Klein
2008
p. 317).
MondialisationSociologie
Histoire
Economie
Droit
Démographie
Sciences politiques
Philosophie
En berbère: Assemdel
Tasmadalt
العولمةEn arabe:

La mondialisation est le fait d'abord d'avoir un caractère mondial . Le terme utilisé la première fois était la globalisation; en anglais (Globalization) utilisé par l'économiste américain Théodore Levitt). elle peut prendre plusieurs formes
qu'il s'agisse de la dimension culturelle
politique
technologique ou économique
et de ce fait la définition change d'un cadre à un autre qui permet en effet de réduire la dimension spatiale et de transformer le monde en un petit village grâce au système d'information .

En économie désigne la libre circulation des marchandises
des capitaux
de la main d'œuvre de l'information et de la technologie . Aujourd'hui les termes de mondialisation et de globalisation prennent deux sens différents
puisqu'on entend par la globalisation financière pour désigner l'interconnexion entre les différentes places financières au monde.

les premiers théoriciens qui ont commencé à traiter le phénomène était dans un cadre du commerce international avec la théorie des avantages absolus (Adam Smith)
ensuite la théorie des avantages comparatives (David Ricardo) avec tous les autres auteurs des autres écoles
mais les événements s'accélèrent surtout avec après la crise de 1929
et les accords de Bretton Woods qui donnent naissance à un nouveau ordre mondial avec l'apparition de nouvelles institutions financières internationales comme la banque mondiale et le fonds monétaire international qui accentuent davantage ce qu'on appelle la globalisation financière.

Le développement du commerce international donne naissance à une organisation mondiale du commerce (OMC) qui a remplacé les accords du GATT
Perspective historiqueHistoireLa restitution des événements passés nécessite l’adoption d’une perspective historique. Cette dernière impose la bonne compréhension de l’historien du point de vue
du contexte social
culturel et économique des personnes ayant vécu lors d’une période historique donnée. Cette historisation permet de donner plus de crédibilité et de sens aux différents attitudes et comportements.
Pertinence historiqueHistoireEn histoire
la pertinence historique fait référence à un processus sélectif des faits et événements considérés comme importants dans l’histoire. Cette importance
évaluée par les historiens
est à la fois subjective et objective : il s’agit d’un choix d’un particulier permettant de changer le statut d’un événement qualifié de normal à un événement pertinent en le reliant à un fait ayant révolutionné l’histoire humaine.
PraticienSociologie
Histoire
Désigne celui qui a la connaissance et l'usage des moyens pratiques. Il désigne spécifiquement celui qui connaît la manière de procéder en justice. Se dit aussi
dans plusieurs Arts
de Celui qui s'est plus livré à la pratique de son art qu'à la théorie. En termes de Médecine
il se dit particulièrement des Médecins qui soignent les malades
par opposition à Ceux qui se consacrent à l'étude théorique des maladies et aux recherches de laboratoire. Dans l'Art statuaire
il désigne l'Ouvrier qui met aux points une statue de marbre ou de pierre
d'après le modèle de l'artiste.
SUCCESSociologie
Histoire
Economie
Droit
Sciences de l'éducation
Sciences politiques
1. Facteurs majeurs déterminants la réussite de la firme et permettant de fonder durablement un avantage concurrentiel.—(Daniel
1961).

2. Perception de la réussite à trois niveaux : la réussite simple
la réussite - désengagement
la réussite croissance. —(Churchilet Lewis
1983). 3. Comparaison par rapport aux concurrents directs : il s'agit d'être parmi les leaders.—(RotschildetOhmae
1984). 4. Réussit celui qui n'échoue pas. —(Cooper
Dunkelberg et Woo
1988). 5. Jumelage complexe entre la réussite de l'entreprise et celle de l'individu. —(Bruyatet al.
1994). 6. Survie de l’entreprise et les circonstances grâce auxquelles elle se maintient : • La croissance est « le fait qu'une entreprise devienne plus importante et les circonstances de cet agrandissement (...) il y a croissance si l'entreprise s'enrichit régulièrement ».— (Verna
1994). 7. Succès en fonction des aspirations personnelles et des réalisations des individus—(Nadeau cité dans Hafsi et al.
2000). 8. Atteinte de résultats appropriés et d'adéquation des attentes à la capacité qu'a l'entreprise de les satisfaire.

9. La performance organisationnelle est appréhendée pour obtenir du succès « en considérant les objectifs opérationnels et le rendement des individus qui y sont associés »—(Barrette et Bérard
2000 :17)
SociétéSociologie
Histoire
Economie
Droit
Sciences politiques
-n.f Etat des êtres vivants qui vivent dans un groupe organisé. Exemple : Les fourmis vivent en société.

- n.f Groupe contractuel de personnes réunies par des intérêts communs d'ordre économique. Exemple : Société commerciale. - n.f Groupe de personnes entre lesquelles existent des rapports durables et organisés. Exemple : Société secrète. - n.f Groupe de personnes rassemblées autour d'un centre d'intérêt
pour le plaisir
la conversation. Exemple : Société littéraire


Nom commun : -(Nom collectif) (Droit) Assemblage d’hommes qui sont unis par la nature ou par des lois ; commerce que les hommes réunis ont naturellement les uns avec les autres. - (Nom collectif) (Par extension) Classe dirigeante de cet assemblage. - (Nom collectif) (Par analogie) Assemblage naturel de certains animaux qui vivent réunis. - (Nom collectif) Réunion de plusieurs personnes associées pour quelque intérêt
pour quelque affaire et sous certaines conditions. - (Christianisme) Compagnie de gens qui s’assemblent pour vivre selon les règles d’un institut religieux. - (Sciences) Groupement de spécialistes ou d’amateurs éclairés
pour conférer ensemble sur certaines sciences. -Réunions qui ont un objet politique. -Petit groupe de personnes entretenant des liens plus ou moins étroits. - (En général) Compagnie que forment entre eux les habitants les plus distingués d’une ville. -Commerce ordinaire
habituel que l’on a avec certaines personnes. -Petit groupe de personnes réuni autour de quelqu’un. - (Sports hippiques) Lot
ensemble des chevaux concurrents d'une course hippique.


Sens divers :


Sens 1 : Contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun soit des biens
soit leur activité en vue de réaliser des bénéfices qui seront ensuite partagés entre elles ou pour profiter d'une économie ; personne morale née de ce contrat.
Sources primairesHistoireLes sources primaires représentent l’ensemble des documents
preuves
journaux
gravures
traces et autres laissés par des personnes qui ne sont plus de ce monde. Les sources primaires permettent aux historiens de poser des hypothèses et tirer des conclusions relatives à différentes périodes historiques. La véracité et la crédibilité de la source
de son auteur et de son contexte représentent un facteur clé dans la recherche des preuves et leur analyse.
ÉconomieSociologie
Histoire
Economie
Sciences du langage
Démographie
Sciences politiques
Le concept économie vient du terme grec écos nomos qui veut dire la bonne gestion de la maison. L'économie est une branche des sciences sociales qui s'intéresse dans un premier lieu à chercher comment accroitre le gâteau national (on parle ici de la croissance économique )
et en suite comment le répartir pour réduire les inégalités sociales. Elles s'intéresse en effet aux opérations de la production
la distribution
la consommation
les services
etc. La question de la rationalité est au centre du circuit économique
étant donné que chaque agent économique cherche à maximiser sa satisfaction avec le moindre coût. La théorie économique s'est développée au fur et à mesure avec le développement des sociétés et des activités et a connu l'intervention de plusieurs écoles et courants allant des mercantilistes
physiocrates
classiques
marxistes
néoclassiques
keynésiennes
etc. C'est sous la plume d'Adam Smith le père fondateur de l'école classique qu'on commence à chercher des réponses sur des questions d'ordre économique et social.
Dans le cas de changement phonologique
ce n'est pas seulement la réalité matérielle des phonèmes qui est en jeu
mais leurs rapports mutuels
c'est-à-dire
en termes saussuriens
leur valeur
leur caractère systématique. Or on ne saurait comprendre l'évolution linguistique sans distinguer changement phonétique et changement phonologique. Les premiers ont des causes extralinguistiques
soit physiologiques (minimalisation de l'effort)
soit sociales (imitation d'un groupe par un autre). Le changement phonologique
au contraire
obéit à une causalité intralinguistique. Ce qui le produit
c'est ou bien une sorte de déséquilibre dans le système intérieur
dont certains éléments (phonèmes ou traits distinctifs)
devenus marginaux
cessent d'être étayés par la pression des autres
ou bien comme le dit Martinet
un phénomène global d'économie (p.285)
Économie monétaireSociologie
Histoire
Economie
Sciences politiques
«L’économie monétaire est une branche de la macroéconomie qui étudie l’influence de la monnaie sur le fonctionnement de l’économie d’un pays ou d’une zone monétaire».

«C’est une économie où les bien et services sont échangés contre une monnaie». R.CLOWER: «Dans une économie monétaire
les biens achètent la monnaie et celle-ci achète les biens
mais les biens n’achètent pas les biens.».

à la différence de l'économie monétaire
l’économie du troc est une économie sans monnaie. C’est l’échange des produits contre produits (échange en nature).