Indication(s) grammaticale(s)
Définition 1.
Source(s)
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Emile Benveniste, Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard, 1966
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Définition
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Sens d'une unité linguistique:
Le sens d’une unité linguistique se définit comme sa capacité d’intégrer une unité de niveau supérieur. (P.L.G. t.I p.127)
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Définition 2.
Source(s)
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Emile Benveniste, Problèmes de linguistique générale, t. 2, Paris, Gallimard, 1974
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Définition
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Une première constatation est que le « sens » (dans l’acception sémantique qui vient d’être caractérisée) s’accomplit dans et par une forme spécifique, celle du syntagme, à la différence du sémiotique qui se définit par une relation de paradigme. D’un côté, la substitution, de l’autre la connexion, telles sont les deux opérations typiques et complémentaires.
En second lieu, nous avons à déterminer le type d’unité qui convient à cette structure formelle. On a vu que l’unité sémiotique est le signe. Que sera l’unité sémantique ? — Simplement, le mot. Après tant de débats et de définitions sur la nature du mot (on en a rempli un livre entier), le mot retrouverait ainsi sa fonction naturelle, étant l’unité minimale du message et l’unité nécessaire du codage de la pensée.
Le sens d’une phrase est son idée, le sens d’un mot est son emploi (toujours dans l’acception sémantique). (P.L.G.t.2. p.226)
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Définition 3.
Source(s)
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OSWALD DUCROT & JEAN-MARIE SCHAEFFER : Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, éditions du Seuil, Points Essai, 1995
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Définition
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A chaque mot, plus précisément à chaque unité significative minimale correspond, dans la langue, un et un seul sens, et cela malgré l'infinité de valeurs (ou effets de sens) qu'il peut avoir en fait dans le discours, et dont chacune représente un point de vue partiel, une visée particulière sur le sens. Le sens d'un mot, en effet, ne peut pas se loger directement dans le discours, car il doit se décrire comme un mouvement de pensée, comme le développement progressif d'une notion (p. 249).
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