Indication(s) grammaticale(s)
Définition 1.
Définition
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La théorie du mouvement social se concentre sur des groupes plus importants en examinant la relation entre l'individu, le groupe et la société en général. La prémisse est que tout mouvement social est un groupe conscient de lui-même qui coordonne ses activités pour défier l'ordre social dominant. La théorie des mouvements sociaux conçoit les mouvements sociaux et leurs sous-groupes violents comme des acteurs rationnels, animés par un agenda politique et un ensemble d'objectifs politiques (Dalgaard-Nielsen, 2008a).
La théorie du mouvement social affirme que les opinions ont une valeur sociale associée qui est systématiquement reconnue dans un groupe. La nature humaine pousse les individus vers un accord au sein d'un petit groupe, et donc les opinions ont tendance à graviter vers le centre au fil du temps. Cette pression vers la conformité n'est cependant pas uniforme; les individus plus extrêmes que la moyenne (dans le sens du groupe) ont tendance à avoir une plus grande influence. Ces personnes sont considérées comme plus dévouées au groupe et plus capables, et le statut amélioré se traduit par plus d'influence et moins de changement pendant la discussion de groupe. Les individus moins extrêmes que la moyenne ont comparativement moins d'influence et changent donc davantage (McCauley et Moskalenko, 2008).
La théorie du mouvement social analyse les mouvements comme l'interaction de trois concepts: la mobilisation des ressources, les opportunités politiques et le cadrage (Beck, 2008). La mobilisation des ressources (ou théorie des contraintes) décrit le processus par lequel des variables intermédiaires traduisent l'expérience subjective de la privation relative en action politique. Cette perspective propose que le problème fondamental de l'action collective réside dans les ressources disponibles pour la mobilisation et les méthodes par lesquelles elles sont organisées et dirigées. L'analyse de la mobilisation des ressources se concentre sur la manière dont les mouvements s'engagent activement dans l'obtention de soutien et l'élargissement de leur circonscription et sur la manière dont les réseaux sociaux servent à définir et à diffuser les griefs (Dalgaard-Nielsen, 2008a).
Les mouvements politiques naissent non seulement parce qu'ils sont capables de mobiliser des ressources avec succès, mais aussi parce que les conditions politiques ou sociales globales sont mûres pour une contestation réussie et durable. La théorie du processus politique soutient que les opportunités politiques se combinent avec la capacité organisationnelle de mobilisation pour permettre l'émergence du mouvement social (Beck, 2008).
Enfin, le cadrage est utilisé pour décrire la logique et les stratégies de marketing utilisées par les mouvements pour susciter un soutien. L'analyse du cadrage se concentre sur la production sociale et la diffusion du sens et sur la manière dont les individus en viennent à se conceptualiser en tant qu'entité collective.
Les mouvements nécessitent un argument qui résonne dans des récits sociaux plus larges pour gagner en popularité. Ce processus, appelé alignement de cadres (ou le sens que les participants attribuent à leurs actions), est une composante cruciale de la mobilisation (Beck, 2008) et est souvent un objectif subordonné dans les objectifs de communication stratégique ou d'opérations psychologiques. La théorie culturelle nationale soutient que certains
les alignements de cadres sont plus applicables à des sociétés et / ou des cultures spécifiques. Par exemple, dans les cultures collectivistes, l'identité d'une personne est principalement dérivée du système social, divisant le monde strictement selon les groupes et les hors-groupes et liant son bien-être personnel au bien-être de son groupe, tandis cultures, l’identité découle d’objectifs personnels (Victoroff, 2005).
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