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Produit intérieur brut

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Indication(s) grammaticale(s)

Genre Masculin


Définition 1.

Auteur(s) BAKOUR Chafik
Région(s) France, Maghreb, Maroc
Discipline(s) Economie
Période(s) 20eme, 21eme
Usage(s) Scientifique
Définition Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut fait partie des grandeurs macro-économiques qui est un indicateur synthétique de l'activité nationale de production. Il permet de mesurer la richesse nationale au cours de la période considérée. Il existe différentes approches de calcul du PIB, qu'il s'agisse de la production, demande ou revenu. Selon l'approche production, le produit intérieur brut est égal à la somme des valeurs ajoutées produites par les entreprises, augmenté des montants des impôts nets des subventions sur les produits. Selon l'optique demande, il s'obtient par la différence entre le total de la demande finale et celui des importations exprimés au prix CAF. Alors que pour l'optique revenu, il est exprimé en fonction de la somme des rémunérations des facteurs (rémunération des salariés, excédent brut d'exploitation, et revenu mixte brut des entrepreneurs individuels) majoré du montant total des impôts nets des subventions sur la production et les importations (c'est à dire ceux qui affectent les produits et ceux qui sont liés à l'activité). Le produit intérieur brut permet de mesurer la richesse d'un nation, et de mettre l'accent sur sa croissance économique puisqu'il est le seul indicateur macroéconomique qui permet de comparer cette richesse entre deux périodes successives présenté sous la forme du taux de croissance économique. Quant à la question des inégalités et la façon dont se répartit le produit intérieur brut sur l'ensemble de la population, on utilise en général le PIB par tête pour désigner le montant moyen du PIB par habitant

Traduction(s) Arabe الناتج الداخلي الخام

Au Maroc, le PIB actuellement est autour de 106 milliards de dollars, avec un taux de croissance moyen les dix dernières années autour de 4,5%. un croissance positive tiré par un secteur agricole, les services, l'ouverture du système bancaire qui a encouragé les crédits à la consommation et l'investissement notamment dans l'immobilier, et enfin un secteur automobile en plein croissance ( en 2015, et pour la première fois dans l'histoire du Maroc, les exportations de l'automobile dépassent celles du phosphate).