Définition 1.
Période(s)
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16ème, 17eme, 18eme, 19eme, 20eme, 21eme
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Définition
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« la logistique est une fonction qui a pour objectif de mettre à disposition, au moindre coût et avec la qualité requise, un produit, à l’endroit et au moment où la demande existe. Elle concerne toutes les opérations déterminant le mouvement des produits tel que la localisation des usines, des entrepôts, l’approvisionnement, la gestion des stocks, la manutention et la préparation de commandes, le transport et les tournées de livraison » (Aslog)
A l’origine : action de soutien matériel aux armées
• Au début, les « guerres primitives » s’affranchissent des besoins d’organisation matérielle : on se sert sur le territoire conquis (pillage)
• La logistique a depuis longtemps une place naturelle dans la pensée militaire
• L’institution militaire a constitué un pôle de réflexion dans le domaine de la gestion de flux
• La pensée de la logistique civile s’est construite en parallèle à la pensée de la logistique militaire, du fait de finalités différentes, il n’en reste pas moins que les problématiques de base stocker, répartir) restent les mêmes .
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Définition 2.
Source(s)
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définition de l'UE
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Définition
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La logistique est un processus de conception de gestion de la chaîne d’approvisionnement le sens le plus large. Cette chaîne peut comprendre la fourniture de matières premières nécessaires à la fabrication, en passant par la gestion des matériaux sur le lieu de fabrication, la livraison aux entrepôts et aux centres distribution, le tri, la manutention et la distribution finale au lieu de consommation.
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Sun Tzu (Vème siècle av JC, l’Art de la guerre
Le fait de faire la guerre loin de ses bases est coûteux: «lorsqu’un pays est appauvri par les opérations militaires, c’est à cause du prix de revient sur une longue distance ; l’acheminement lointain des approvisionnements laisse le peuple dans le dénuement». L’entretien du matériel et des munitions représentent le principal poste de dépense de l’armée en campagne :
«En ce qui concerne les dépenses du gouvernement celles entrainéEs par la détérioration des chars, par l’épuisement des chevaux , par l’équipement en armures et en casques, en flèches boucliers à main et en boucliers de corps, en bêtes de trait et en véhicules d’approvisionnement, s’élèveront à soixante pour cent du total. »