Indication(s) grammaticale(s)
Définition 1.
Source(s)
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Emile Benveniste: Problèmes de linguistique générale. Paris, Gallimard, 1966.
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Définition
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Le langage offre le modèle d’une structure relationnelle, au sens le plus littéral et le plus compréhensif en même temps. Il met en relation dans le discours des mots et des concepts, et il produit ainsi, en représentation d’objets et de situations, des signes, distincts de leurs référents matériels. Il institue ces transferts analogiques de dénominations que nous appelons métaphores, facteur si puissant de l’enrichissement conceptuel. Il enchaîne les propositions dans le raisonnement et devient l’outil de la pensée discursive.
Enfin le langage est le symbolisme le plus économique. A la différence d’autres systèmes représentatifs, il ne demande aucun effort musculaire, il n’entraîne pas de déplacement corporel, il n’impose pas de manipulation laborieuse. P. 33-34
(…) le langage se réalise toujours dans une langue, dans une structure linguistique définie et particulière, inséparable d’une société définie et particulière. Langue et société ne se conçoivent pas l’une sans l’autre. L’une et l’autre sont données. Mais aussi l’une et l’autre sont apprises par l’être humain, qui n’en possède pas la connaissance innée.
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Définition 2.
Source(s)
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OSWALD DUCROT & JEAN-MARIE SCHAEFFER : Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, éditions du Seuil, Points Essai, 1995
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Définition
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Nous continuons à donner au mot langage le sens restreint - et banal - de « langue naturelle »: non celui, fort répandu de nos jours, de «système de signes». Il ne sera donc pas question ici, sauf pour des raisons de comparaisons, ni des langues documentaires, ni des différents arts considérés comme langages, ni de la science prise pour une langue bien ou mal faite, ni du langage animal, gestuel, etc. (p.7).
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