Identité
Etymologie
Etymologie | [[Ethymologie::« identité » [idãtite] se présente comme étant un nom féminin empruntant son origine étymologique du mot latin « identitas » signifiant le «fait d’être le même ». Il est ascendant du latin classique « idem » ayant le sens de « le [la] même ».]] |
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Définition 1.
Auteur(s) | Nadia Kaaouas, Sabrina Mazigh, Daoud Knioui |
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Discipline(s) | Générale / Toutes disciplines"Générale / Toutes disciplines" n’est pas dans la liste (Anthropologie, Archéologie, Architecture, Démographie, Droit, Economie, Ethnologie, Etudes environnementales, Géographie, Histoire, ...) de valeurs autorisées pour la propriété "Discipline". |
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Source(s) | Le Grand Robert, Ed. Le Robert, 2005. (Version électronique) |
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Définition | Ce terme a usage pluriel et supporte une charge théorique polyvalente depuis son apparition. De même, a amélioré son sens au fil du temps pour en avoir au bout du compte un sens amplement vaste et un usage ordinairement empirique dans de différents domaines.
- Tout d’abord, le mot « identité » correspond au « caractère de ce qui est identique ». - Il est équivalent de la similitude «caractère de deux objets de pensée identique », l’accord, la coïncidence, la communauté. - En philosophie, il a le sens de la consubstantialité, l’unité «caractère de ce qui est un ». - En psychologie, il est synonyme de la permanence « caractère de ce qui demeure identique à soi-même». - En droit juridique, il désigne l’état et l'individualisation, « le fait, pour une personne, d'être un individu donné et de pouvoir être légalement reconnue pour tel sans nulle confusion grâce aux éléments (état civil, signalement) qui l'individualisent; ces éléments». Selon Bernard LAZARE, l’identité est « le fait d'appartenir à un groupe humain et de le ressentir ». |
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Traduction(s) Arabe | هوية |
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Traduction(s) Amazigh | tamagit |
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Définition 2.
Auteur(s) | Nadia Kaaouas, Daoud Knioui, Sabrina Mazigh |
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Discipline(s) | Psychologie, Sociologie |
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Source(s) | Mead, G. H., L’esprit, le soi et la société, Paris, P.U.F., 2006, p. 135. //// Deschamps, Jean-Claude, Moliner, Pascal, L'identité En Psychologie Sociale : Des Processus Identitaires Aux Représentations Sociales, Paris, Ed. Armand Colin, 2012, p. 13. |
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Définition | Selon George Herbert Mead, l’identité est considérée comme étant un processus qui constitue l’essence d’un individu durant toute sa vie. L’identité du Soi est attachée directement au processus de la socialisation. De même, [[Définition::le Soi ne peut en aucun cas être individuel mais il croît par les opinions qu'autrui fait lui dans un contexte social. Il explique à ce propos que : « (Le self) [le Soi] se constitue progressivement. Il n’est pas donné à la naissance]], mais il émerge dans le processus de l’expérience sociale et de l’activité sociale. Il se développe chez un individu donné comme résultat de ses relations avec ce processus et avec les individus qui y sont engagés » ( Mead, G., H., E. S. S., p. 135).
Il est clair que l’identité d’un individu tient fortement au contexte d'interrelation entre lui en tant que "" Soi "" et autrui étant donné que la personne (individu) ne peut être conçu qu’à travers l’agissement de l’ensemble d’un groupe social. En général, le Soi meadien, constituant en globalité l’identité d’un individu, se scinde en deux processus constitutifs: le Je et le Moi. 1. Le « Je » (ou "" identité personnelle) est un représentant du Soi en tant que sujet acteur. Il est cet aspect personnel, instinctif et créateur de la conscience d’un individu : il est un composant psychologique. C’est lui qui réagit généralement aux attitudes de la société et qui, en ouvrant une porte acquiesce, apporte une réponse aux sollicitations sociales. (I. P. S. P. I. R.S., p13) 2. « Moi » (ou "" identité sociale"" ), il est la partie qui représente le Soi comme objet. Il est la partie conformiste et conventionnelle du Soi. Ainsi, [[Définition::il est un ensemble constitué et bien rangé par un acte social (les attitudes et les rôles assignés par autrui) que l’individu intériorise et endosse. La doctrine meadienne explique la construction du Soi en distinguant deux éléments constitutifs que nous pouvons en présenter sous forme d’une équation : [Soi = Moi+Je]. Le « Je » et le « Moi » existent en même temps d’une manière permanente dans un être humain. Ils influencent]], tous les deux et avec harmonie, l’affermissement de l’identité d’un individu. |
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Traduction(s) Arabe | هوية |
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Traduction(s) Amazigh | tamagit |
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Définition 3.
Auteur(s) | Nadia Kaaouas, Daoud Knioui, Sabrina Mazigh |
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Discipline(s) | Philosophie, Psychologie, Sociologie |
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Source(s) | Lamizet, Bernard, politique et identité, Lyon, Ed. Presses Universitaires de Lyon, 2002, p. 129. Aubert-Godard, Anne, « Filiation en question : maladies génétiques, identités incertaines, filiations perturbées », [[Source::[in] Dialogue]], n°168, 2005, p. 26. |
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Définition | Dans la théorie psychanalytique, l’identité d’une personne repose sur le croisement d’une multiplicité de voies : nous trouvons généralement la dominance d’une existence biologique et d’une existence psychique ( l’existentiel du narcissisme et du social ont de même un grand effet et ne peuvent en aucun cas être écartés ). Ces deux instances sont fondamentales dans la constitution identitaire d’un individu et sont conçus comme deux facteurs inséparables et indissociables, même s’ils s’opposent au niveau fonctionnel, collaborant pour expliquer le développement d’un être humain au cours de sa vie.
Grâce aux gènes, l’existence biologique fait paraître des caractéristiques héréditaires transmises génétiquement des ancêtres dans la personnalité d’une personne. Outre, cette existence exige également de parler de la filiation qui est considérée comme étant une constituante normative attribuant à l’Homme une certaine homogénéité dans la hiérarchie des générations et aussi à l’intérieur d’un groupe social. Cette implantation de la filiation ( vue comme étant l’une des lois de la génétique ) affermie la pérennité de l’être humain dans un groupe. Ce consensus a pour objectif de soutenir et assurer son appartenance au sein d’une même société (Lamizet, Bernard, 2002, 129); Cette loi même, généalogiquement parlant, n’a pas une relation tout à fait conforme avec la loi qu’impose le social ou encore le monde psychique d’un individu attendu que ce dernier (l’individu) concorde en lui, en sus de l’héritage génique transmit, des caractères qui sont aussi non héréditaires adoptés par des figures extérieures. Donc, nous pourrions dire qu’un individu possède un carrefour de parties, identificatoires et symboliques, conscientes et inconscientes, naissantes avec ou adaptées, qu’il doit conserver dans une même unité pour trouver son originalité identitaire. (Aubert-Godard, Anne, 2005, 26) |
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Traduction(s) Arabe | هوية |
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Traduction(s) Amazigh | tamagit |
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