Définition
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Toutes les langues actuellement décrites comportent un (ou plus d’un) morphème négatif, analogue au français « ne…pas ». Ce morphème exprime-t-il une modalité, ici une attitude de refus, appliquée à ce qui est dit dans le reste de l’énoncé ? Ou faut-il admettre que l’énoncé négatif est assertif, et que la négation fait partie de ce qui asserté ?
Dans certains cas, le recours à la modalité négative semble s’imposer. Il en est ainsi lorsqu’on a une négation métalinguistique, et que l’énoncé négatif reprend, pour le réfuter, un énoncé positif présenté antérieurement dans le discours (p.580)
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