Etymologie
Indication(s) grammaticale(s)
Définition 1.
Date de validation
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2016/01/17
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Discipline(s)
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Générale / Toutes disciplines"Générale / Toutes disciplines" n’est pas dans la liste (Anthropologie, Archéologie, Architecture, Démographie, Droit, Economie, Ethnologie, Etudes environnementales, Géographie, Histoire, ...) de valeurs autorisées pour la propriété "Discipline".
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Définition
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Définition 1: état d'un X subordonné à l'existence ou l'influence d'un Y. Si X est une chose, Y est aussi une chose. Si X est un humain, Y peut être un autre humain ou un groupe d'humains, une substance toxicomanogène (drogue, tabac, alcool) ou une habitude pernicieuse (jeu).
Définition 2: « La dépendance est une relation trinitaire : deux partenaires et un objet », qu’il propose de nommer « le dépendant », « le pourvoyeur », et « l’objet de pourvoyance » Et « il sera toujours instructif de se poser les trois questions : « Qui est dépendant ? De qui ? Et de quoi ? ».
Albert Memmi, La dépendance. Esquisse d’un portrait du dépendant. Paris, Gallimard, 1979. Cité par Maurice Aymard dans: Dépendance(s): circulation et usages d'un mot entre l'histoire et les sciences sociales. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 40, 2007.
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Définition 2.
Source(s)
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Albert Memmi, La dépendance. Esquisse d’un portrait du dépendant. Paris, Gallimard, 1979.
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Définition
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À la question : qui est dépendant ? Je suis convaincu, qu’on doit répondre “tout le monde”. Chacun à sa manière, certes, inégalement, relativement à un ou plusieurs objets, d’une manière dynamique et variable selon les conjonctures. Mais ce portrait de l’homme dépendant qui est ici esquissé, pourrait être, judicieusement retouché selon les cas, celui de n’importe qui. L’homme dépendant, enfin, est encore l’une des figures les plus courantes et les plus indiscutables de l’universelle humanité ; au même titre que celle de l’homme dominant ou celle de l’homme dominé. Et souvent, c’est la même, vue sous un autre éclairage, car si les hommes se dominent fréquemment les uns les autres, ils ont au moins autant besoin les uns des autres.
Cité par Maurice Aymard dans: Dépendance(s): circulation et usages d'un mot entre l'histoire et les sciences sociales. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 40, 2007.
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Définition 3.
Date de validation
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2016/01/17
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Source(s)
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Patrice Pognan : pour Wiktionnaire France - Maghreb des SHS
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Définition
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En linguistique, le terme est en général au pluriel et est usité dans le domaine de la syntaxe. Tesnière, spécialiste de langues slaves (russe, slovène), a naturellement conçu une théorie de la syntaxe «verbocentrique». En effet, dans certaines langues slaves (p. ex. tchèque), il ne peut pratiquement pas y avoir de phrases nominales obtenues autrement que par élision. Le verbe est, dans la proposition, le suzerain de toutes les autres parties du discours. L'ensemble de ces catégories subit des relations d'ordre suzerain - vassal / dominant - dominé / père - fils, ... L'ensemble de ces relations au sein d'une proposition crée une structure arborescente. Tesnière lui donne le nom de «stemma». En France, Paul Garde, linguiste slavisant, utilise les structures de dépendances dans ses travaux de syntaxe du russe. Jean Fourquet, germaniste, collègue et ami de Tesnière, avait adopté les positions de Tesnière pour la réalisation de sa "grammaire de l'allemand".
Vladimír Šmilauer (1895 – 1983), professeur à l'Université de Prague et contemporain de Lucien Tesnière, publie en 1947 la « Novočeská skladba » (la syntaxe du tchèque contemporain), puis en 1955 le manuel d’analyse afférent qui offre une représentation graphique des structures qui allie simultanément l’ordre structural et l’ordre linéaire. C’est l’un des représentants de la seconde génération de l’école de Prague, Petr Sgall, qui en assure la calculabilité (Description Générative Fonctionnelle). Cette description peut être caractérisée par 4 traits fondamentaux (génératif, dépendanciel, fonctionnel et stratificationnel). L'arbre de dépendances permet de définir deux arrangements: - structural: rapport de suzeraineté - vassalité des noeuds pères et fils (la vassalité d'un noeud est liée à sa facultativité par rapport au noeud dominant) - linéaire: répondant à la division actuelle et à l'arrangement des éléments dans la phrase suivant le dynamisme communicatif.
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Traduction(s) Arabe
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تبعية
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Définition 4.
Source(s)
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Ducrot & Schaeffer: Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage
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Définition
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Tesnière par exemple tentera de supprimer cette hétérogénéité: pour lui l'opposition du sujet et du prédicat ne se justifie que du point de vue "logique", point de vue qui n'est pas recevable en linguistique. Dans toute fonction il verra donc une complémentation, ou encore, si l'on convient de dire que le complément "dépend" du complété, une relation de dépendance
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Traduction(s) Arabe
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تبعية
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