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Version du 8 juillet 2015 à 15:41
Etymologie
Indication(s) grammaticale(s)
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La description de la requête contient une condition vide.
| Définition | Discipline |
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Amesiɣrem | Di tmettiyin tiqburin igrawen (takatin iderman tiqbilin) bḍan ger yimesɣermen d yimgalaten. Imesɣermen d igrawen yezgan s tmezduɣt deg yiwen n umkan. Asiɣrem yebda uqbel ad d-tennulfu tfellaḥt; takatin d iderman d teqbilin ssaskren azdaɣ deg yimukan i deg ara sen-tishil temɛict. Seg(mi) d-tennulfa tfellaḥt tunt n yimsiɣermen tennerna deg waṭas tmettiyin tiqburin. | Histoire Anthropologie |
Amgalat | D igrawen (tiqbilin iderman) ur nezgi ara s tmezduɣt seg yiwen n umakan. Teddun seg umakan ɣer wayeḍ ttnadin ɣef wayen ara ččen d wanda ara ddarin. Di tmettiyein tiqburin teg°ti n yigrawen d imgalaten. Asmi i d-tennulfa tfellaḥt tunt-nsen tuder (s w)aṭas. | Histoire Anthropologie |
Amnid amzray | tararit n imzza izrin isɣawsa s tuddma (wuṭuf) n yan umnid amzray. tamggarut-a da tettr armas aṣbḥan n unmzruy sg tannayt n umnaḍ anamun adlsan d udmsan Cette dernière impose la bonne compréhension de l’historien du point de vue du contexte social culturel et économique n wuggidn iddrn kra n uzmz amzray istin. tasmzruyt-a da ttajja mnnaw n tmskarin d irfsan (tuggi) ad gin win snniyt ilin anamk. anamk . | Histoire |
Archives ouvertes | Une archive ouverte est une plateforme (également appelé : entrepôt virtuel) dans lequel les chercheurs dépose ou auto-archive et rendent accessible gratuitement leurs travaux scientifiques ( articles thèse actes de conférence de colloque...etc). L'objectif principal de ces archives est de favoriser la diffusion libre du savoir au grand public avec un accès sans restriction. | Sociologie Histoire Economie Géographie Sciences du langage Ethnologie Droit Archéologie Sciences de l'éducation Démographie Anthropologie Sciences politiques Architecture Psychologie |
Arcif ṛẓmn | arcif ṛẓmn iga yat tṛiṛḍt ( da as awd qqarn : aḥanu amarur) nna g srusn twuriwin nnsn timassanin (imnnitn ddukṭuṛat igitn n tinawin n imgrawn ...) rẓmn akccum sarsnt fabuṛ (ajjn tnt baṭṭl). awttas adslan warcifn-a ad awsn g uzuzzr ilelli n tussna i ugdud axatar s yidf war anmri. | Sociologie Histoire Géographie Sciences du langage Ethnologie Droit Archéologie Sciences de l'éducation Démographie Anthropologie Sciences politiques Architecture Philosophie Psychologie |
Asemḍal ameqqran | D timeqbert tameqqrant ideg llant aṭas n tmeḍlin. Timeḍlin-agi bnant d iṣuken imeqqranen zemrent ad ilint ddaw tmurt zemrent ad d-zgent nnig tmurt (s ufella).
Isemḍal at iṣuken mmeẓlint yis-sen tɣermiwin timazrayin. Isemḍal n udatmezruy ur deg-sen ara iṣuken. | Histoire Anthropologie |
Asenfel adelsan | D abeddel n yizenziɣen idelsanen di tmetti : tettbeddil tmuɣli i yes-s ttwalin yimdanen agama neɣ tadamsa neɣ tamettant. Ttbeddilen daɣen wazalen i yes-s ttamnen d wayen ssemnafen. Di teg°ti asenfel adelsan yezmer ad d-yekk :
a. seg temlilit n yiɣerfan yal aɣref ad yawi kra sɣur wayeḍ b. seg usenfel agensan di tmetti. | Histoire Anthropologie |
Asiɣrem | D azdaɣ imezgi deg yiwen n umkan. | Histoire Anthropologie |
Asneẓruf | D abeddel n unezwu di kra n temnaḍin n umaḍal; uɣalent temnaḍin-agi urtent-id-yettaweḍ ara ugeffur ikcem-itent uɣurar. Simal ttɣren deg-sent isaffen d tliwa negren yimɣan Yettuɣal wakal-nsent d aqerqar ttɣimin (deg-s) ala idɣaɣen tteftutusen d ijdi. | Histoire |
Azwermezruy | D imir yekkan ger udatmezruy d umezruy. Yebda asmi ssawḍen yilsan ssufɣen-d uzzal wannas (cuivre) seg wakal. Yemda asmi d-snulfan tira. Yeṭṭef ger kraḍ n yigiman n yiseggasen dat talalit n Ɛisa armi d igim n yiseggasen dat talalit n Ɛisa. | Histoire |
Aẓkaw | « aẓkaw» iga irm nna d illwan g tizwiri n tasut tiss sant id mraw s uẓlay g 1910 fara d yili anamk n tgrumma n tẓuṛiwin teknikin d awd tussniwin yamun g usmsisi d uskar i isayrarn iɣrmann nil ka n isfka afad ad yili ufgan g uṭṭṛḥ d tsirikt (abṛṛɛ anɛnɛ asmuzzu tadawit) iks i twnaḍt (Le Grand Robert).
kigan n isnmal ayd ittufkan i unamk n yirm-a :
nil Françoise Choay issfra s imki xf tlalit n urmmus-i : « ɣur tiyyira n tasut tiss tẓa d mraw anɣal n wamun amguran isllwa antay n yan iẓli nna ismziriyn (isnḥyan ibṭṭun gr ) tiẓuṛiwin tiɣrmanin timzwura s ugama awngim d uzɣan d s usuɣn amassan » iga uẓkaw : - « taẓuṛi n usmsisi d usuds n iɣrman » (G.D.L)
- « taẓuṛi n tussut n usayrar aɣrman nɣ adɣaran ( ad issu tuṣkawin n uzdduɣ n twuri n wurar s uẓṭṭan n unyuddu d umrara (ammskal ) afad ad nlkm tawuri iẓiln d ad nsɣudu imyassatn inamunn». (D.G.L) (D.U.A) | Sociologie Histoire Géographie Démographie Sciences politiques Architecture |
Capital | Ce terme a été utilisé par différentes disciplines allant de la philosophie à l'économie en passant par la sociologie. Étymologiquement provient du mot grecque caput: la tête. Au sens courant le capital désigne des biens accumulés par un individu ou une entreprise et qui entrent dans le patrimoine (logement actions machines…).
En économie c’est un stock d’actifs générateur de flux de revenus.
En sociologie Karl Marx essaye d'expliquer un phénomène social de la lutte des classes où le capital constitue l'élément fondamental dans tout mode de production capitaliste caractérisé par l'exploitation du prolétariat par la bourgeoisie. Il distingue trois formes principales du capital : le capital argent(A) le capital marchandise (M) et le capital productif (P). La société capitaliste se structure donc autour de ceux qui possèdent le capital et ceux qui ne possèdent que leur force de travail.
Pierre Bourdieu élargit la notion de capital à un ensemble de ressources utilisables et mobilisables par un individu du fait de sa position dans l’espace social. Il distingue plusieurs formes du capital : le capital économique le capital culturel le capital social et le capital symbolique. L’espace social se structure donc de manière pluridimensionnelle car un individu peut avoir des dotations en capital différentes : par exemple un comédien peut être fortement doté en capital culturel et faiblement doté en capital économique.
L’analyse des réseaux sociaux fait aussi une part importante à la notion de capital social comme ressource mobilisable mais à travers les liens tissés par le réseau.
Par exemple l’obtention d’un emploi peut s’expliquer par l’utilisation des relations mobilisées à travers le réseau (le patron d’un ami de la boulangère d’un client chômeur lui propose un emploi). Le terme capital est polysémique. En fonction de son contexte d’utilisation il est doté de significations différentes.
– au sens juridique et comptable le capital est le capital social de l’entreprise qui figure à l’actif de son bilan ;
– pour un individu le capital est un ensemble d’actifs réels et financiers qui sont sources de revenu (intérêt profit dividende loyer). Il est alors synonyme de patrimoine et celui-ci peut être élargi au capital humain ;
– dans la Comptabilité nationale le capital est un stock de biens durables qui résulte des flux successifs d’investissement mais aussi du déclassement d’une partie de ce stock du fait de l’usure et de l’obsolescence.
Dans le langage courant le capital est impro-
Dans le langage courant le capital est impro-
Dans le langage improprement réduit à des actifs financiers voire à des liquidités (en ce sens on parlera d’un individu qui dispose de capitaux abondants pour désigner un agent économique qui a la possibilité de réaliser des placements importants).
➪ Ne pas confondre avec l’utilisation du concept de
Ne pas confondre avec capital en sociologie (par exemple le concept de capital social chez P. Bourdieu ou J. Coleman) et avec le capital social en économie. Le capital est l'une des notions de l'économie politique spécifiquement avec Adam Smith mais on le trouve dans d'autres branches des sciences économiques telles que: le finance la comptabilité la sociologie et la philosophie. Il se définit comme un ensemble de biens matériels et monétaires issues du travail qui peuvent être amasser avec le temps et avoir la capacité de produire de nouveaux revenus. Selon Karl Marx il existe deux classes sociales opposées à savoir :
1. les bourgeois comme catégorie sociale ayant les moyens de production ;
2. les prolétaires (travailleurs) une autre catégorie qui travaillent pour pouvoir subvenir à leurs besoins (manger dormir se loger etc).
Selon la théorie de Pierre Bourdieu il existe quatre capitaux :
1. le capital économique ;
2. le capital culturel ;
3. le capital social ;
4. le capital symbolique. | Sociologie Histoire Economie Droit Démographie Sciences politiques Philosophie Psychologie |
Chômage | Le chômage fait référence à toute personne sans emploi et qui est toujours à sa recherche le terme comme on le connaît actuellement s'est développé au fur et à mesure après la révolution industrielle où le système de production a changé. Le chômage est à la fois un phénomène économique social et politique puisqu'il a une relation directe et étroite avec la consommation le niveau de vie la pauvreté et les inégalités ce qui demande l'intervention des pouvoirs publics et privés pour la mise en place des politiques efficaces pour réduire le chômage et créer de l'emploi.
un chômeur est une personne sans emploi qui est à la recherche de du travail on peut le classer ici dans la population active. Le chômage prend plusieurs formes on cite ici à titre d'exemple le chômage de très courte durée qui est de moins d'un mois et celui de longue durée de douze moi ou plus.
Au Maroc le haut commissariat au plan a définit le chômage comme toute personne âgée de 15 ans et plus qui n'a pas une activité professionnelle et qui est à la recherche de l'emploi.
L'évolution du chômage entre deux périodes ou entre plusieurs périodes nous donne une idée générale sur la tendance du marché de l'emploi cette variation qui est en générale négative qui représente le taux de chômage est mesuré selon l'institut national de la statistique et des études économiques en France comme étant le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs) d'où on peut calculer le taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe par région par nationalité par niveau de diplôme etc.
pour le bureau international de travail Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est la proportion du nombre de chômeurs au sens du BIT dans la population active au sens du BIT.
Pour donner un exemple concret avec des chiffres et des statistiques pour le cas du Maroc Entre le deuxième trimestre de l’année 2016 et la même période de 2017 l’économie marocaine a créé 74.000 postes d’emploi 12.000 en milieu urbain et 62.000 en milieu rural contre une perte de 26.000 une année auparavant.
L’agriculture forêt et pêche a créé 52.000 emplois les services 19.000 les BTP 7.000 alors que le secteur de l’ industrie y compris l'artisanat en a perdu 4.000.
Avec un accroissement de la population active de 107.000 personnes le nombre de chômeurs s’est accru de 33.000 personnes au niveau national portant ainsi l’effectif total des chômeurs à 1.123.000 personnes. Le milieu urbain a connu une hausse de 45.000 personnes et le milieu rural une baisse de 12.000.
Le taux de chômage est passé ainsi de 9 1% à 9 3% au niveau national et de 13 4% à 14% en milieu urbain. En milieu rural ce taux a baissé de 3 5% à 3 2%. Le chômage reste élevé parmi les femmes passant de 12 7% à 13 2% parmi les diplômés de 16 3% à 17% et parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans de 23 2% à 23 5%.
La population sous-employée s’est établie à 1.086.000 personnes. Le taux de sous-emploi s’est accru de 0 1 point par rapport au deuxième trimestre de 2016 passant de 9 8% à 9 9% au niveau national ; de 9% à 9 1% en milieu urbain et de 10 7% à 10 8% en milieu rural. | Sociologie Histoire Economie Démographie Sciences politiques Philosophie Psychologie |
Climat d'investissement et climat des affaires | L’approche conventionnelle de la théorie de l’investissement stipule que de manière générale les rendements marginaux attendus d’un investissement tendent à diminuer à un moment donné lorsque de nouveaux entrants entrent dans un marché donné et commencent à évincer les investisseurs actuels en effectuant de nouveaux investissements. Cela fait référence à la notion de périssabilité de l’investissement lorsque les intrants demeurent inchangés (technologie etc.).
En revanche le climat des affaires fait référence à une notion beaucoup plus vaste évolutive et dynamique qui peut exercer un effet positif ou négatif sur la performance engendrant la prospérité ou la stagnation. La réflexion qui précède témoigne alors d’une difficulté à disposer d’une définition stable et homogène pour définir le plus précisément possible le climat des affaires.
Nous pouvons donc partir de la définition de Stern (2002) qui avance que le climat de l’investissement est constitué de l’environnement politique institutionnel et comportemental qui influencent les rendements et les risques associés à un investissement d’une firme.
La notion de climat de l’investissement fait donc référence aux institutions aux politiques publiques à la stabilité macroéconomique et à la qualité des infrastructures éléments qui affectent non seulement le niveau d’investissement en capital mais également la productivité totale des facteurs de production et la volonté pour la firme de réaliser des investissements dans le futur.
Le climat d’investissement et l’environnement des affaires sont alors des concepts contemporains qui peuvent être définis de plusieurs façons.
La Banque Mondiale (2005) définit le climat d’investissement comme l’ensemble des facteurs propres à la localisation de l’entreprise qui influent sur les opportunités de marché ou le désir des entreprises d’investir à des fins productives de créer des emplois et de développer leurs activités. Cela inclut: stabilité et sécurité réglementation et fiscalité finances et infrastructure main d’œuvre et marché du travail. Cette définition est développée de façon plus détaillée par la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale dans le Doing Business.
L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) (2006) dans son cadre d'action pour l'investissement identifie dix domaines politiques qui influent directement sur l’investissement: les politiques d’investissement la promotion et l’aide à l’investissement la politique commerciale la politique de la concurrence la politique fiscale la gouvernance d’entreprise le comportement responsable des entreprises les ressources humaines le développement du secteur financier et l’infrastructure et la gouvernance publique. En outre le cadre d’action de l’OCDE reconnaît que les enjeux concernant l’environnement naturel l’énergie le développement rural l’innovation l’entreprenariat des femmes et l’équilibre des genres influent également sur l’environnement des affaires.
TrustAfrica le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) et la Fondation pour l’entreprise et le développement durable (FSED) dans le cadre du « Fond de Recherche sur le Climat d’Investissement et l’Environnement des Affaires (CIEA) » (2007) proposent deux définitions fonctionnelles : le climat d’investissement comme l’ensemble des facteurs macro-économiques qui déterminent l’attractivité d’un pays d’une région ou du continent aux entrepreneurs et l’environnement des affaires comme l’ensemble des facteurs micro-économiques qui influencent la gestion des entreprises et les conditions d’existence des entreprises.
En 2008 le comité des bailleurs pour le développement des entreprises (DCED) définit l’environnement des affaires comme l’ensemble des conditions politiques légales institutionnelles et réglementaires qui régissent les activités des entreprises. Il s’agit d’un sous-ensemble du climat d’investissement comprenant les mcanismes administratifs et dispositifs de mise en application par lesquels la politique du gouvernement est mise en œuvre ainsi que les accords institutionnels qui influencent la manière d’agir des acteurs clés (agences gouvernementales autorités de réglementation organisations professionnelles).
Au Maroc la Stratégie de développement du climat des affaires (SDCA 2011) issue du Programme MENA-OCDE a développé un outil d’évaluation de l’environnement des affaires sur la base de 12 dimensions à savoir: la politique et la promotion de l'investissement la politique de privatisation et les partenariats public-privé la politique et l’administration fiscale la politique commerciale et la facilitation des échanges commerciaux les politiques pour de meilleures réglementations et procédures pour les entreprises la politique et la promotion des petites et moyennes entreprises la lutte contre la corruption la gouvernance d'entreprise le droit des affaires et la résolution des litiges commerciaux l’infrastructure le capital humain et l’accès au financement.
En 2014 la Commission économique pour l’Afrique définit le climat des affaires comme l’environnement institutionnel du «business» dans un pays donné. La perception du climat des affaires par l’investisseur conditionne ses décisions d’investir ou pas. Sur le plan opérationnel le climat des affaires se conçoit comme l’environnement politique économique institutionnel et comportemental présent et futur qui affecte la rentabilité et les risques associés aux investissements. Il englobe les coûts et risques afférents à une transaction donnée ainsi que les forces concurrentielles en jeu au sein de l’économie. Il s’agit des facteurs localisables qui créent un cadre favorable et qui incitent les firmes à investir à créer les emplois et à croitre. Ainsi le climat des affaires recouvre trois dimensions:
Une dimension macroéconomique qui est liée à la stabilité du cadre macroéconomique avec une capacité de résilience aux chocs endogènes et exogènes;
Une dimension institutionnelle et de gouvernance qui est liée à l’existence des lois et réglementation qui favorisent la protection des droits de propriété indispensables pour l’émergence et le développement d’un secteur privé dynamique;
Et une dimension infrastructurelle qui inclut l’accès aux infrastructures physiques (eau énergie routes etc.) financières et technologiques.
Selon la Banque Mondiale (2015) le climat des affaires est un ensemble de facteurs spécifiques à un pays qui exercent une influence plus ou moins forte sur les opportunités et incitatifs encourageant une firme à investir créer des emplois et croître. Les politiques publiques notamment exercent une forte influence sur l’activité des firmes à travers un ensemble d’effets externes qui peuvent être positifs ou négatifs.
Dans le dernier rapport de la Banque Mondiale Doing Business 2016: Mesure de la qualité et de l'efficience du cadre réglementaire évalue les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement 2016 sur la facilité de faire des affaires: création d'entreprise octroi de permis de construire raccordement à l'électricité transfert de propriété obtention de prêts protection des investisseurs paiement des impôts commerce transfrontalier exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Le rapport mesure également la régulation du marché du travail ce qui n'est pas inclus cette année. L’étude de cas sous-jacente porte à présent sur le principal produit d’exportation de chaque économie sur un même produit standard courant manufacturé (pièces automobiles) pour le produit d’importation et sur ses principaux partenaires commerciaux pour chacun des produits d’exportation et d’importation.
Concernant les indicateurs d’évaluation retenus par le Forum économique de DAVOS l’appréciation des institutions s’appuie sur 21 indicateurs décrivant les institutions publiques et les institutions privées sur les plans du droit de propriété la protection de la propriété intellectuelle l’éthique dans les affaires et la lutte contre la corruption les influences indues l’évaluation de l’inefficacité des services publics la responsabilisation l’efficience du marché des biens les infrastructures le niveau et l’utilisation de la technologie l’appréciation du secteur financier: son développement et son efficacité l’innovation et la sophistication des facteurs. L’efficacité les performances ou les handicaps des secteurs de l’éducation de la santé de l’enseignement supérieur du marché du travail sont également mesurés et notés etc. La notation est en suite pondérée en fonction du niveau de développement du pays. Un pays développé dont les infrastructures de base ont atteint un niveau convenable est tenu de donner plus d’importance à la R&D et à l’innovation par l’affectation de ressources à ces activités par contre un pays en développement doit se préoccuper en premier lieu de ses infrastructures de base. La notation est donc relativisée en fonction du degré de développement du pays.
Quant aux critères retenus par l’IMD (International Institute Management Development Lausanne) le climat des affaires est apprécié sur la base de 331 critères. L’indice IMD tente de cerner la compétitivité des nations à travers 4 facteurs de compétitivité qui intègrent une série d’indicateurs sur divers aspects d’une économie et ses institutions et ses comportements: les performances économiques (sur le plan macroéconomique le commerce international les investissements notamment les IDE l’emploi et les prix) l’efficacité des institutions gouvernementales (Les finances publiques la politique financière le cadre institutionnel la législation commerciale le cadre social la lutte contre la corruption…) l’efficacité des entreprises (productivité et efficacité commerciales ; marché du travail les finances les pratiques de gestion attitudes et valeurs) et les infrastructures (infrastructures de base et technologiques). | Sociologie Histoire Economie Droit Sciences politiques Philosophie |
Commissaire-priseur | (nm) Représentation utilisé par Walras dans sa théorie de l’équilibre général afin d’illustrer le mécanisme d’équilibration par tâtonnement de l’offre et de la demande sur les différents marchés. Le commissaire-priseur se charge d’annoncer des prix de le modifier tant que l’offre n’est pas égale à la demande de communiquer les prix d’équilibre et d’organiser la distribution des biens échangés à ces prix. Paradoxalement la main invisible symbole du marché décentralisé est incarnée par un individu unique qui centralise les transactions sans être rémunéré. | Sociologie Histoire Economie Sciences politiques |